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Carnets en vrac
20 octobre 2014

Histoire d'une famille chat, sixième partie

Dune.

En ce mois de mai 2013, je découvris donc que le chaton était une chatonne, et son nom lui allait à ravir : son pelage, amené à changer jusque vers son premier anniversaire, avait déjà diverses nuances de sable, du très clair au sable mouillé, et une teinte assez indéfinissable aux extrémités qui deviendrait brun foncé au fil du temps. Ce qui en faisait (en fait toujours) une Siamoise Thaïe "seal point", avec toutes les caractéristiques des chats pure race, et le caractère qui va avec.

Mini-Tounette, 1 mois et demi

(Un mois et demi)


D'après mes recherches, la race "Siamois Thaï" (appelé aussi traditionnel) est celle qui s'approche le plus des Siamois d'origine (du Royaume de Siam). Ce n'est pas le Siamois très élancé avec une tête triangulaire allongée, que personnellement je ne trouve pas très beau. Le Thaï ressemble au chat européen, si ce n'est sa robe et ses yeux bleus.

Je ne comprends pas trop comment cette petite chatonne a pu naître avec ces caractéristiques génétiques (et son frère vu en août 2012 aussi). Il faut supposer que sa mère, noire de noire et son père présumé, Siamois Thaï "chocolate tabby", d'après ce site, avaient tous les deux des gènes "seal point".

Quoiqu'il en soit, c'était une très belle chatonne et son caractère était charmant. Très vive et sportive, elle animait le foyer de ses jeux, se faisait des films avec un simple lacet noué ou une boulette de papier, grimpait partout où elle pouvait (de plus en plus haut au fur et à mesure qu'elle grandissait), explorait tous les coins et recoins. Elle s'attacha très vite à moi et me suivait partout où j'allais, voulant voir tout ce que je faisais, miaulant de sa petite voix un peu rauque si je ne me dépêchais pas à la prendre sur un bras. Si j'étais accroupie, elle grimpait sur mes épaules, si j'étais assise, elle venait s'installer sur mes jambes et au choix, s'amusait à me mordiller, faisait sa toilette, décidait de changer de place et grimpait sur ma tête, ou le plus souvent, voulait être au plus près de ma tête et s'installait sur mon bras gauche (que je repliais, obligée), et se mettait à ronronner. J'adorais ces moments passé avec elles, pleins d'amusement et de câlins.

Mini-Tounette, presque 2 mois

(Presque deux mois, dans la jardinière où elle est née)

Mini-Tounette, presque 2 mois, 2

(Presque deux mois)


Il y avait les bêtises aussi, impossible d'y échapper.
Vers deux mois, elle a découvert qu'elle pouvait grimper dans les pots de plantes, et j'en ai un paquet entre mon salon et mon balcon. Elle jouait avec le terreau, en mettait partout, et tous les matins, je balayais... J'ai vite renoncé à lui interdire d'y monter, c'était vain. Par contre, je lui ai vite appris à ne pas mordre les feuilles des plantes (en la grondant), et avec elle, il y a eu peu de dégâts.
Elle découvrit aussi le clavier de mon PC portable. Bêtise ! Par chance, ou parce que c'était une bonne petite chatonne, elle comprit assez vite les "Non" répétés, et que si elle faisait ça, je la retirais aussitôt et la déposais sur le canapé ou par terre. Et elle, ce qu'elle voulait, c'est être avec moi, sur moi. ^^
La dernière grande activité qui peut être considérée comme une bêtise, c'était le grimper de rideau. Le plus haut possible. C'est-à-dire tout en haut... Au début, je la décrochais, puis, quand je m'aperçus que mes rideaux n'étaient pas effilochés (ce sont des rideaux solides, en synthétique, et surtout, avec des jours), je la laissais jouer, elle avait besoin de se dépenser ^^.
Heureusement, je n'ai aucun objet de grande valeur chez moi, je pus donc lui laisser l'accès partout, en prenant soin de ranger les petits objets qui auraient pu lui faire du mal (trombones, punaises, cordelettes non nouées...).

Mini-Tounette, 2 mois

(Deux mois et quelques jours)


Vers la fin mai, je me demandai si je n'allais pas la garder.
Elle avait cependant une manie qui m'embêtait fort : le soir, souvent, elle était énervée et se mettait à me mordre et me griffer. Impossible de la calmer. Les réprimandes n'avaient aucun effet. Les jouets utilisés pour détourner son attention ne l'intéressaient que peu de temps, elle revenait vite vers moi. Le seul moyen que j'avais, c'était de l'isoler pour un temps dans la cuisine. Elle revenait calmée, ou pas, et y faisait un deuxième séjour s'il le fallait.
Je ne sus jamais pourquoi elle agissait ainsi. Je me demandai cependant si cela avait à voir avec le fait que sa mère, dont le ventre commençait à grossir, la repoussait de plus en plus, jusqu'à la sevrer totalement aux alentours de ses deux mois. De plus, elle ne s'occupait quasiment pas de jouer avec elle, de lui apprendre les morsures et griffures. C'est sa grande soeur qui l'initiait, très énergiquement, mais probablement pas suffisamment, car elle était souvent dehors (et elle aussi attendait des petits... J'en parlerai plus tard). Si bien que cette petite chatonne était le plus souvent seule avec moi qui ne suis pas chat...

Quoiqu'il en soit, je finis par gérer ces moments désagréables, qui s'espacèrent et quelques jours après ses deux mois, je pris la décision de la garder. Dune serait désormais ma chatte.

Avec le recul, je me dis que c'était une évidence dès sa naissance sur mon balcon. Qu'il y avait déjà dès ce moment-là un lien fort entre nous deux, qui se renforça quand sa grande soeur me l'apporta quand elle avait douze jours.
Et puis, cette toute petite chatte, avec ses espiègleries, ses câlins et ronronnements, me fit oublier la perte de mon chat (oublier n'est pas le mot mais bon) et combla entièrement le manque que je ressentais affreusement.

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