Névralgie inter-costale
S'il est une douleur que je redoute parmi toutes celles que je connais, c'est bien celle, sournoise, de la névralgie inter-costale.
Elle arrive sans prévenir.
Un jour elle n'est qu'une sorte de gêne, l'autre une douleur violente qui annihile tout, et même, sournoise qu'elle est, au cours d'une même crise, elle passe de la gêne à la violence sans que je puisse comprendre ce qui provoque ce passage.
Du reste, je ne comprends pas ce qui déclenche ces crises, je sais juste que c'est le pincement d'un nerf entre deux vertèbres dorsales (dans lesquelles j'ai de l'arthrose, dorsales de 5 à 8, problème aussi....) qui provoque la névralgie. Mais pourquoi à tel moment et pas un autre, alors que je ne fais rien d'extraordinaire (aujourd'hui, elle a commencé alors que j'étais tranquillement installée dans mon canapé, comme souvent d'ailleurs), c'est un mystère.
Et c'est ce qui pour moi rend cette douleur redoutable : son imprévisibilité et sa potentielle violence. Pour tout dire, je préfère une bonne vieille cervicalgie, c'est une douleur certes violente, mais franche, que je sais calmer.
L'un de mes kinés (oui le luxe, j'en vois deux !!! En réalité, j'en vois surtout un, mais quand il n'est pas disponible, c'est l'autre, que je préfère mais bon...), celui que je vois le moins souvent donc, m'a conseillé de respirer profondément quand ça arrive, faire gonfler les côtes au maximum pour essayer de libérer le nerf. C'était il y a quinze jours, je venais de subir deux crises violentes deux soirs de suite. Depuis, je n'en avais pas eu d'autre.
Alors, tout à l'heure, en faisant mon ménage parce qu'il fallait le faire et que je n'ai personne pour le faire à ma place (Dune m'accompagne mais ne sait pas faire, dommage ^^), et parce que je ne voulais me laisser envahir par cette fichue douleur, j'ai fait des pauses respiration. Je n'ai pas constaté d'effet particulier. Ou alors c'est un effet à retardement : je suis maintenant de retour dans mon canapé, et la douleur n'est plus qu'une gêne...
La crise ne devrait plus tarder à s'arrêter maintenant : le seul "avantage" de cette douleur, c'est qu'elle n'est pas durable, quelques heures maximum.
Elle est pas belle la vie ? Lol.
(Berce, juillet 2009)