An Turball & Gwen ha Du
Pour ce que j'en sais, je suis un quart bretonne (même trois quart si on considère que la Loire-Atlantique, Loire-Inférieure au temps de la naissance de mes grands-parents et de mes parents, fut bretonne jusqu'en 1941).
Je ne parle pas breton, je n'ai même, bizarrement, jamais été attirée par cette langue, mais je connais quelques mots et expression.
Je dis bizarrement parce qu'en même temps, je trouve cette langue graphiquement très belle : Naoned, c'est tellement plus beau et poétique que Nantes (pour moi, et même si Nantes n'est déjà pas si mal, et surtout tellement familière).
Quand on arrive à Nantes, sur les grands panneaux à l'entrée de la ville, on lit : Nantes / Naoned.
Quand on arrive à Guérande, sur le panneau on trouve aussi le nom breton : Gwenn Ran (Sable blanc). C'est beau, non ?
Et quelques kilomètres plus loin, La Turballe, c'est An Turball.
Mardi dernier, je suis allée à la Turballe. Visite à une jeune personne chère à mon coeur.
La Turballe, c'est une petite ville sur la côte atlantique, avec de belles plages, un grand port de pêche et de plaisance, et des marais salants.
J'y ai habité pendant deux ans.
J'aime ce paysage : vers l'ouest, le sud-ouest, le nord-ouest l'océan, vers l'est les côteaux qui montent vers Guérande, vers le sud-est les marais.
Je n'ai pas eu le temps d'aller sur le marais (c'que c'est beau à cette époque pourtant !), mais je suis allée faire une ballade sur les jetées du port.
Il y avait du vent et un grand soleil dans un ciel magnifiquement bleu.
J'avais emporté avec moi mon petit Lumix, pour sa légèreté.
Quelques photos :
L'océan au nord du port. Au loin, à peine dessinée, la côte du Morbihan.
Marée montante, toujours au Nord. A marée basse, beaucoup de rochers sur cette plage.
Plein Ouest. Des cormorans sur une balise signalant l'entrée du port.
Balise et voilier free-style à travers mes lunettes de soleil adaptées à ma vue (d'où la courbure et le flou...)
Le drapeau breton, Gwenn ha Du (Noir et Blanc)