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Carnets en vrac
27 novembre 2014

C** de vélo

Mon vélo est mon seul moyen de locomotion, en dehors de mes jambes bien sûr, et des transports en commun quand je dois aller "loin".
Depuis le début de la semaine, j'ai dû m'en priver pour cause d'une cervicalgie bien douloureuse. Déplacements à pied, donc. Sauf que j'ai aussi une lombalgie (cruralgie à bascule en fait). Comme je peux quand même marcher, je marche même si c'est difficile et douloureux. Bon.
Aujourd'hui, comme mes cervicales vont mieux, je me dis "chouette, à moi le vélo !". Je peine aussi à pédaler mais j'en bave moins longtemps qu'à pied puisque je vais plus vite. Et surtout, si je dois faire des courses, je rapporte plus de choses puisque je peux en mettre sur le porte-bagages.

J'avais des courses à faire (toujours ces fichues croquettes pour la Sauvageonne : j'en avais acheté ce week-end mais n'en ai rapporté qu'une petite partie avec moi parce que j'étais par ailleurs bien chargée, et endolorie, et devait me taper la côte pour rentrer chez moi avec mon vélo). Alors j'étais bien contente d'avoir moins mal dans la nuque.
Je me contente de peu, oui.

Je n'ai pas été contente bien longtemps : à peine montée sur mon vélo que le voilà qui déraille. Je redescend chez moi, retire mon attirail anti-froid/anti-vent, remets la chaîne en place, me lave les mains deux fois, me rhabille et... rebelote (j'avoue, je préfère jouer à la belote). Je redescends. Etc. Je remonte sur mon vélo et... Mais bon sang qu'est-ce qu'il a ce fichu vélo ???
Retour chez moi. Les doigts dans la graisse noire, encore. Puis, prudente, je me débrouille pour appuyer sur la pédale avec la main, pour voir. Mon dos, mouais. Et ça déraille encore.
Dépitée, dégoûtée, presque désespérée, je renonce. Me fais un café, une clope. Pour prendre des forces : il faut que j'y aille à pied et ça va être dur. Et j'avais plein de courses à faire, tant pis, je ne prendrai que les croquettes, un sac de 1,5 kg quand on a mal au dos, ça pèse (dire qu'il y a encore dix ans, je portais 15 kg sans broncher), plus d'autre bricoles, au total je suis revenue avec 3 kg. Bien contente d'arriver et de me poser.

Dans quelques minutes, je vais retourner mon vélo, pour faire ça dans les règles, et remettre la chaîne en place pour la quatrième fois de la journée. J'espère que ça va marcher, sinon ça voudra dire que ce vélo me fait encore une des siennes.

"Ce" vélo.
Je l'ai acheté d'occasion début juin parce qu'on venait de me voler le mien, bon vélo sur lequel j'ai roulé pendant dix-sept ans sans problème quasiment. Une seule crevaison. Jamais de déraillement. Juste un problème de réglage du frein arrière qui m'a obligée à freiner du frein avant pendant plusieurs années (je ne sais pas réparer et ne voulait embêter personne). Je suis devenue maître dans l'art du frein avant, sans rire. Mon vélo était beau, je l'aimais et j'ai maudit (maudit toujours) le connard qui me l'a volé. La Police s'en fout.
J'ai donc acheté ce vélo, à peu près le même modèle que l'ancien, plus récent. Dès le début, je l'ai moins aimé : sa couleur, les poignées plus épaisses et encrassées, la sonnette mal placée, le porte-bagages moins pratique, des bruits bizarres. Seul point positif : la même maniabilité que l'ancien.
Je me suis habituée. Je l'appelle mon vélo. Mais, j'ai déjà eu une crevaison et depuis, mon frein arrière est déréglé, j'ai dû bidouiller pour que l'un des patins ne touche plus la roue. Et j'ai déjà eu un déraillement cet été, réglé rapidement celui-là.
Je trouve que ça fait beaucoup.

En février ou mars si tout va bien (financièrement j'entends), je l'emmènerai dans un atelier de réparation pour une grosse révision et des réglages.
On pourrait m'objecter que la mécanique vélo ça s'apprend. Je sais. Et ça fait longtemps qu'on me le dit. Mais moi je déteste mettre les mains dans la graisse et la saleté du vélo, et en plus ça ne m'intéresse pas. Les seuls trucs que je fais c'est le nettoyer quand il est sale et huiler la chaîne régulièrement. On peut me demander ce qu'on veut en couture (par exemple, pour prendre un autre domaine où les compétences sont rarement innées), je sais faire. Mais la mécanique, non, c'est trop crade.
Là.

Maintenant, je vais aller me coller de la graisse toute noire sur les doigts. Chouette !

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