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Carnets en vrac
30 novembre 2014

Cent un

Oui, chouette, cent un visiteurs sur mon blog ! Trop la classe !
Oui bon, je me moque. Parce que dans ces cent un visiteurs, le plus fidèle, qui vient quasiment tous les jours et parfois plusieurs fois dans la même journée (je dirais qu'il est déjà venu une bonne cinquantaine de fois), c'est Google Bot. Merci à toi, cher Bot, car même si tu restes silencieux, je sais que tu continueras à venir me rendre visite. :s
Dans toutes ces visites, il y a un autre bot, un danois celui-là, qui vient aussi régulièrement, mais moins assidûment. Bah, je ne lui en veux pas.
Et puis il y a moi. Quand je clique sur " voir le blog" dans mon espace d'administration, je suis comptée comme visiteur. Ah ah !
Alors je dirais que depuis le début, j'ai dû avoir la visite d'une trentaine de personnes, peut-être moins. Et seulement un commentaire, en réponse à un commentaire que j'avais moi-même laissé sur le blog de la visiteuse.

Je ne me plains pas. Mais je m'interroge.
Ça fait longtemps que j'ai commencé à bloguer sur Canalblog : au départ, un blog dans la catégorie photo, puis deux nouveaux pour remplacer le premier, qui sont pour le moment en pause. Puis j'ai décidé d'écrire, aussi. Pour chacun de ces blogs, j'ai eu quelques visiteurs et commentateurs fidèles, d'autres de passage. Il y avait un échange, c'était plaisant, motivant. Je ne suis pas de ceux qui écrivent ou publient des photos (ou autre) sans espérer avoir des commentaires, pour ça j'ai un blog qui n'est pas en ligne (enfin si, mais on ne peut y accéder que sur invitation, et comme mon but ce n'est pas l'échange mais simplement d'avoir une base de mémoire, je n'y invite personne).
Je crois que pour avoir des visites et des commentaires sur son blog, il faut avoir un réseau. Je ne peux pas remettre en question le contenu de mon blog parce que je suis certaine qu'il n'est pas plus inintéressant que d'autres qui ont beaucoup de visiteurs et commentaires. Je ne veux pas dire que les blogs en général sont inintéressants, non, simplement que chacun parle de son univers, de ce qui l'intéresse, de ce qu'il est, etc. et que tout le monde ne peut pas être intéressé par tout. Donc réseau. Et le réseau ce n'est pas mon fort...
Si bien que je vais continuer à lire des blogs, à commenter au passage, mais je ne peux préjuger de la durée de vie de ce blog, mon blog.

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27 novembre 2014

C** de vélo

Mon vélo est mon seul moyen de locomotion, en dehors de mes jambes bien sûr, et des transports en commun quand je dois aller "loin".
Depuis le début de la semaine, j'ai dû m'en priver pour cause d'une cervicalgie bien douloureuse. Déplacements à pied, donc. Sauf que j'ai aussi une lombalgie (cruralgie à bascule en fait). Comme je peux quand même marcher, je marche même si c'est difficile et douloureux. Bon.
Aujourd'hui, comme mes cervicales vont mieux, je me dis "chouette, à moi le vélo !". Je peine aussi à pédaler mais j'en bave moins longtemps qu'à pied puisque je vais plus vite. Et surtout, si je dois faire des courses, je rapporte plus de choses puisque je peux en mettre sur le porte-bagages.

J'avais des courses à faire (toujours ces fichues croquettes pour la Sauvageonne : j'en avais acheté ce week-end mais n'en ai rapporté qu'une petite partie avec moi parce que j'étais par ailleurs bien chargée, et endolorie, et devait me taper la côte pour rentrer chez moi avec mon vélo). Alors j'étais bien contente d'avoir moins mal dans la nuque.
Je me contente de peu, oui.

Je n'ai pas été contente bien longtemps : à peine montée sur mon vélo que le voilà qui déraille. Je redescend chez moi, retire mon attirail anti-froid/anti-vent, remets la chaîne en place, me lave les mains deux fois, me rhabille et... rebelote (j'avoue, je préfère jouer à la belote). Je redescends. Etc. Je remonte sur mon vélo et... Mais bon sang qu'est-ce qu'il a ce fichu vélo ???
Retour chez moi. Les doigts dans la graisse noire, encore. Puis, prudente, je me débrouille pour appuyer sur la pédale avec la main, pour voir. Mon dos, mouais. Et ça déraille encore.
Dépitée, dégoûtée, presque désespérée, je renonce. Me fais un café, une clope. Pour prendre des forces : il faut que j'y aille à pied et ça va être dur. Et j'avais plein de courses à faire, tant pis, je ne prendrai que les croquettes, un sac de 1,5 kg quand on a mal au dos, ça pèse (dire qu'il y a encore dix ans, je portais 15 kg sans broncher), plus d'autre bricoles, au total je suis revenue avec 3 kg. Bien contente d'arriver et de me poser.

Dans quelques minutes, je vais retourner mon vélo, pour faire ça dans les règles, et remettre la chaîne en place pour la quatrième fois de la journée. J'espère que ça va marcher, sinon ça voudra dire que ce vélo me fait encore une des siennes.

"Ce" vélo.
Je l'ai acheté d'occasion début juin parce qu'on venait de me voler le mien, bon vélo sur lequel j'ai roulé pendant dix-sept ans sans problème quasiment. Une seule crevaison. Jamais de déraillement. Juste un problème de réglage du frein arrière qui m'a obligée à freiner du frein avant pendant plusieurs années (je ne sais pas réparer et ne voulait embêter personne). Je suis devenue maître dans l'art du frein avant, sans rire. Mon vélo était beau, je l'aimais et j'ai maudit (maudit toujours) le connard qui me l'a volé. La Police s'en fout.
J'ai donc acheté ce vélo, à peu près le même modèle que l'ancien, plus récent. Dès le début, je l'ai moins aimé : sa couleur, les poignées plus épaisses et encrassées, la sonnette mal placée, le porte-bagages moins pratique, des bruits bizarres. Seul point positif : la même maniabilité que l'ancien.
Je me suis habituée. Je l'appelle mon vélo. Mais, j'ai déjà eu une crevaison et depuis, mon frein arrière est déréglé, j'ai dû bidouiller pour que l'un des patins ne touche plus la roue. Et j'ai déjà eu un déraillement cet été, réglé rapidement celui-là.
Je trouve que ça fait beaucoup.

En février ou mars si tout va bien (financièrement j'entends), je l'emmènerai dans un atelier de réparation pour une grosse révision et des réglages.
On pourrait m'objecter que la mécanique vélo ça s'apprend. Je sais. Et ça fait longtemps qu'on me le dit. Mais moi je déteste mettre les mains dans la graisse et la saleté du vélo, et en plus ça ne m'intéresse pas. Les seuls trucs que je fais c'est le nettoyer quand il est sale et huiler la chaîne régulièrement. On peut me demander ce qu'on veut en couture (par exemple, pour prendre un autre domaine où les compétences sont rarement innées), je sais faire. Mais la mécanique, non, c'est trop crade.
Là.

Maintenant, je vais aller me coller de la graisse toute noire sur les doigts. Chouette !

23 novembre 2014

Certitude, étonnement et joie

Ce samedi, je suis allée passer la journée à la campagne, une campagne que je connais bien, celle de mon enfance. Mes racines, mon territoire originel.
J'ai hésité un peu à y aller : je comptais faire des courses (principalement des croquettes pour la soeur de mes chats, la Sauvageonne), et surtout passer à la pharmacie renouveler mes traitements. Dans la balance, il y avait des retrouvailles avec mon frère que je n'avais pas vu depuis début août, qui en plus a bien besoin de sa famille en ce moment... J'ai donc hésité un peu mais pas longtemps : les croquettes, je pourrai les acheter là-bas, la pharmacie peut attendre lundi dernière limite.

Restait tout de même un souci : mes chats seront-ils à la maison à l'heure de mon départ ?
Cela fait neuf ans que j'ai au moins un chat avec moi dans cet appartement et donc neuf ans que je m'inquiète de savoir si mon chat sera à l'abri au moment où je dois m'absenter pour une longue journée. Je sais bien qu'un chat peut se débrouiller seul pour une journée, surtout qu'ici dans le parc il y a des petites bêtes à chasser et manger (encore une hier soir...) mais c'est plus fort que moi, si mon, mes chat(s) ne sont pas à la maison quand je pars tôt le matin et rentre tard le soir, je ne suis pas tranquille, j'ai peur de les savoirs malheureux de trouver porte close ou pire, blessés (vécu par deux fois avec mon précédent chat, heureusement j'étais là, et pire encore : à quelques heures près, il mourrait dehors, dans le froid et la pluie...).

Cela dit, je souhaite qu'ils soient le plus libres possible : s'ils veulent sortir, ils sortent, s'ils veulent rentrer, ils rentrent. Mais si je dois partir pour toute la journée, j'essaie de faire en sorte qu'ils soient à la maison, sans garantie de succès évidemment.

C'est ainsi que tôt samedi matin, vers 5h30, ils ont demandé à sortir (bien poliment, lol, c'est le Grand qui s'y est collé, avec sa petite voix). Je leur ai ouvert la porte-fenêtre de la cuisine en leur rappelant que je partais pour la journée et que j'aimerais bien qu'ils soient à la maison à ce moment-là. Des fois ça marche.
Vu leurs habitudes, je m'attendais à ce que ma Siamoise soit sur le balcon à mon réveil, ou arrive peu de temps après et à ce que mon Grand passe la journée dehors, d'autant plus qu'il faisait doux.
Lorsque je me suis levée, pas de petite chatoune en vue. Une demie heure avant mon départ, elle n'était toujours pas là. Bizarrement, je n'étais pas vraiment inquiète, plutôt agacée, parce que dans ma tête, il était clair que mes deux chats passeraient la journée à la maison. Je veux dire, même si dans les faits, il était peu probable que mon chat revienne si tôt dans la journée, et même si ma Siamoise se faisait attendre et donc diminuait la probabilité, j'avais la certitude qu'ils seraient tous les deux à la maison à mon départ.
Je suis donc allée à la fenêtre de ma chambre pour les appeler en faisant le bruit de la souris. Quatre, cinq fois. Et tout à coup, j'ai vu un chat noir sortir des fourrés en bordure de parc, là où il a sa cachette préférée d'après ce que j'en sais. C'était le mien et il venait vers moi en miaulant de sa petite voix ! Chouette, je ne m'attendais pas à une telle surprise ! Je l'ai encouragé, il s'est mis à trottiner et hop, il a sauté sur l'appui de ma fenêtre, et un chat à la maison, un ! J'étais un peu déçue de ne pas voir ma Siamoise répondre à mon appel. Je prévoyais de la rappeler quelques minutes plus tard, j'étais quasiment prête à partir, donc quasiment que ça à faire. Mais là aussi, joyeuse surprise : ma Dune attendait sur le balcon (du côté opposé aux chambres), avec impatience (comme toujours).
Un peu étonnée mais aussi très contente de les voir répondre à mon appel, je les ai félicité (les chats adorent les compliments), leur ai donné à manger, mis de l'eau fraîche en bonne quantité, fait des caresses.
Peu avant mon départ, ils étaient tous les deux sur mon lit, le Grand la tête posée sur sa soeur.
Attendrie et tranquille, je suis partie.
Comme ils ne sont plus habitués à être enfermés aussi longtemps, j'ai juste espéré qu'il n'y ait pas de bêtise à mon retour, genre des plantes par terre, pots cassés, ou rideau de la cuisine et sa tringle par terre aussi (quand elle veut sortir, au lieu de se poster à la porte-fenêtre et de miauler, ma Siamoise s'étire avec les griffes accrochées dans le rideau, ce qui a déjà occasionné des dégâts sur la tringle - les rideaux ne craignent rien, visiblement).  Mais non, ils ont dû être sage comme des images ^^.

J'ai donc passé une bonne journée en famille à la campagne, hormis des soucis vertébraux chroniques qui s'accentuent en ce moment... J'avais emporté mon réflex, mais je ne l'ai pas sorti de sa sacoche, pas inspirée. Il est vrai que même si le temps était doux, les nuages de brume ne se sont pas levés de la journée.

17 novembre 2014

Histoire en pause

Le fait est que je flanche sur la suite de "l'histoire d'une famille chat" (neuvième partie). Pour deux raisons.
La première, c'est que c'est une partie mouvementée, et difficile à raconter vers la fin (à moins que ça ne fasse une dixième partie, je ne sais pas encore, j'écris toujours au feeling).
La deuxième, c'est que je veux l'illustrer par des photos, mais j'en ai beaucoup, il me faut choisir, puis passer le tout dans mon logiciel de traitement pour au moins en diminuer la taille (sinon, les photos mettraient trois plombes à charger à la lecture du blog, c'est agaçant au possible je trouve) et les signer.
Alors je repousse.

15 novembre 2014

Insatisfaction

Je suppose que ça va passer comme tout passe. Mais le fait est que je me sens profondément insatisfaite de ce qu'il s'est passé avec le chaton.

Jeudi en fin de journée, D. est venue chez moi me rapporter la boîte de transport que je lui avais prêtée. Avec ses deux petites filles, mignonnes comme tout, charmantes, jolies. Un moment de grâce dans ma vie de solitaire. La plus jeune des fillettes, trois ans, me parlait en russe. Trop mignon. Sa grande soeur, sept ans, me traduisait. Maintenant, je sais dire chat en russe :)

J'ai donc eu des nouvelles de mon petit T, que je ne peux m'empêcher d'appeler "mon", j'avais tant d'affection pour lui (et ses câlins me manquent). Bon. Ne pas trop y penser, et puis mes chats ont retrouvé leur place, et ça c'est bon.
D. m'a raconté que le chaton est resté deux jours chez eux, et que la nuit, il criait (sûrement désespéré de se voir enfermé, seul - ici, il venait dormir avec moi, ou restait dehors parfois, je suis sure qu'il retrouvait son tonton, mon grand chat noir et qu'il dormait avec lui). La deuxième nuit, elle s'est levée. Elle m'a dit : " C'est un chat très intelligent. Il criait, il me regardait droit dans les yeux, on aurait dit un humain, ses yeux me suppliaient". C'est une jeune femme très sensible, proche de la nature et des animaux. Elle a compris la souffrance du minou et l'a confié à ses voisins, qui eux ont un jardin.
Comme les fillettes parlaient beaucoup, surtout la petite, toujours en russe, et que je ne peux m'empêcher d'être attentive à tout le monde, je n'ai pas pu en savoir autant que je l'aurais souhaité. Je sais juste que le chaton est souvent dehors, et qu'il n'a plus peur. Mais je n'en sais pas assez pour être certaine qu'il a maintenant retrouvé un équilibre et qu'il est heureux de sa nouvelle vie.
Par exemple, j'aurais aimé savoir s'il restait dans la maison par moment, s'il cherchait les caresses, s'il ronronnait toujours aussi fort, avec des espèces de petits gloussements de contentement.

Je ne sais pas et ça me trouble. J'avais sûrement une idée trop précise de ce que je voulais pour ce chaton. Mais ce n'est plus le mien, je l'ai obligé à partir et ça me rend triste quand j'y pense. J'ai une impression d'inachevé, d'inaccompli quand je repense à toute cette histoire avec lui, de son arrivée sur mon balcon à son départ. Je n'ai pas ressenti ça avec les chatons que j'ai donné l'an dernier, parce que je connaissais les personnes chez qui ils sont partis et parce que je savais qu'ils y seraient bien. Là, j'ai l'impression de m'être trompée, d'avoir fait n'importe quoi parce que j'étais pressée par le temps et par Dune qui n'en pouvait plus de vivre dehors tout le temps. Dans le fond, je sais que je n'ai pas fait n'importe quoi, j'ai pris soin de rencontrer la personne qui voulait prendre le chaton. J'ai espéré que le p'tit T supporterait de vivre enfermé. J'ai eu trois chats en appartement , dont un qui avait passé les trois premiers mois de sa vie en pleine campagne (les deux autres je ne sais pas, c'était des chats recueillis), ils n'ont pas eu l'air de souffrir de leur condition de chats d'appartement. Mais il faut croire qu'il avait trop pris goût à la nature.

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15 novembre 2014

Nouvelles mitigées

J'ai écrit ce post le 8 novembre mais n'ai pas eu le coeur à le publier ce jour là. Je le fais maintenant.

J'ai eu des nouvelles de "mon" chaton.
Ça ne s'est pas bien passé dans la famille, des enfants, du bruit, et puis il voulait sortir... Et il a sauté du premier étage mon pauvre petit minou qui n'a pas dû comprendre pourquoi je l'envoyais là-bas...
Finalement, il est chez une voisine qui a deux chats et un jardin.
Je ne trouve pas ça très satisfaisant, je veux dire pour moi, car la maman, D. a fait pour le mieux et si le chat peut être heureux là où il vit maintenant, tant mieux. Evidemment, j'ai un doute, mais j'en saurai plus bientôt car je dois récupérer ma boîte de transport dans les jours qui viennent.

Ce n'est pas très satisfaisant parce que j'ai accueilli ce chaton né dehors, en pensant le sauver d'une vie sauvage. J'espérais pour lui une bonne maison où il se sentirait heureux, en confiance, comme ici. J'ai tellement eu de mal à trouver cette maison. Evidemment, comme dit précédemment, j'aurais voulu le donner à quelqu'un que je connaissais d'avance, mais bon. D. et sa famille aiment les chats et sont de bonnes personnes je pense. Dans l'idéal, je voulais le donner à une personne seule ou en couple éventuellement, des adultes qui ne font pas trop de bruit, ne courent pas pour se déplacer, ne crient pas pour appeler maman à l'autre bout de l'appartement, si vous voyez ce que je veux dire (lol, les enfants, c'est plein d'énergie mais qu'est-ce que c'est bruyant). Mon idéal s'est rompu avec l'urgence. Il me fallait absolument le donner rapidement, pour mes chats. C'est peut-être difficile à comprendre, pourquoi j'ai dû faire un choix entre mes chats vivant dehors depuis quatre mois et ce petit chat qui n'a rien demandé (enfin, moi non plus je n'ai rien demandé, j'ai choisi mes chats mais je n'ai pas choisi ce chaton, que sa mère, à moitié sauvage, m'a apporté quand il avait un mois).

On pourrait se dire que je suis vache, que j'aurais pu le garder, que du moment que mes chats mangent, tout va bien. Mais non, ça n'allait pas : ma Siamoise, très attachée à moi comme tout bon Siamois, était en colère, me grognait dessus quand j'approchais ma main (le dernier mois, et je suppose que cela a à voir avec le temps qui est devenu plus humide et plus frais, surtout les nuits, elle ne souhaitait qu'une chose, revenir dans sa maison, retrouver sa maîtresse et ses endroits préférés - et confortables - pour dormir), ce n'était pas vivable, ni pour elle, ni pour moi. Depuis que le petit est parti, elle a complètement changé de comportement, est redevenue câline, dort avec moi et ne sort plus que pour se balader. Quant à mon grand (qui est plus jeune que sa soeur mais bon, il est plus grand), il sort toujours beaucoup, je crois que c'est dans son caractère, mais il revient maintenant dormir plus souvent à la maison et apprécie de retrouver mes jambes pour de gros câlins, qu'il avait laissées au petit. Je n'ai pas recueilli mes deux chats l'an dernier pour qu'ils retournent vivre où ils sont nés : dehors, et se sentent exclus de la maison par la présence du chaton.
Bon sang, par moments, je n'arrête pas de tourner ça dans ma tête : je m'en veux parce que ce petit chat était heureux ici, et parce que j'ai brutalement rompu un lien fort. Mais je ne devrais pas m'en vouloir parce que dès le départ, c'était clair pour moi que je n'aurais pas trois chats (trop de frais pour mes petits revenus), et parce que j'ai fait ce qu'il fallait pour le bonheur de mes chats.

8 novembre 2014

Le mois de la photo au 104

Nouveau diaporama photo de 20minutes.fr, sur la photo encore.
Le mois de la photo au 104

Critiques à la journaliste responsable du diaporama (on ne peut pas commenter, je trouve ça bien dommage) :
104 ou Centquatre ? Personnellement, ça m'embête, c'est l'un ou l'autre.
Tout le monde n'habite pas Paris, si ? Donner l'adresse complète (avec la ville donc) est la moindre des choses pour présenter une exposition, non ? Mais bon, on sait bien que Paris est le centre du monde.
Sous la photo 8, je ne comprends pas la dernière phrase : soit il y a deux fautes, au moins, (et pour une journaliste, c'est bien triste), soit il manque des mots, enfin bref, tout le monde est trop pressé dirait-on, pas le temps de se relire.

1 novembre 2014

Au revoir mon petit chat

J'attendais ce moment avec impatience, tout en sachant qu'il serait difficile tellement je me suis attachée à ce chaton que j'ai vu grandir.
Après bien des complications (demandes infructueuses à d'innombrables personnes, e-mail sans réponse à ma famille, annonce sur "le" site d'annonce, avec mise en garde de deux protecteurs des animaux, un intéressé dont je vais reparler, puis deux autres) mon beau petit chaton vient de partir dans sa nouvelle famille.

Ça fait maintenant trois semaines que j'ai déposé mon annonce. Le premier intéressé, que j'avais rencontré, m'avait demandé si je pouvais le garder le temps qu'il fasse sa formation à Paris. OK. Après un échange de SMS il y a bientôt quinze jours, il m'avait appris qu'il ne rentrerait pas avant le début de cette semaine. OK. Je suis très patiente. Jeudi soir, comme il ne me donnait pas de nouvelles (je suis très très patiente), j'ai pris mon téléphone. Nouvel échange de SMS, tellement décalé. Genre : j'aimerais savoir quand vous pourrez venir chercher le chaton. Je suis dans le plâtre là, peux pas bouger. [Moui ?- dans ma tête - je voulais rester polie] [Bon très bien le plâtre mais ce n'est pas ce que je demande] Et le chat ? Le chat va bien. [Quoi ? - dans ma tête encore- de quoi il parle là, il a pris un chat ???]. Et aussitôt après : vous pouvez envoyer une photo ? [OK, il a oublié le point d'interrogation]. Là, je commence à voir rouge, me demande s'il n'est pas en train de se moquer de moi. Me maîtrise, envoie un nouveau message : téléphonez moi sur mon fixe, svp (je ne voulais pas passer ma soirée à recevoir des SMS absurdes). Un peu d'attente où je commence à flipper méchamment, et le téléphone sonne. Je repose ma question initiale. Et il répond, ben en fait ma copine dit qu'on va attendre d'avoir déménager (dans un mois) pour prendre un chat. Bon sang !!! J'exprime alors mon mécontentement, très calme (je m'étonne parfois), lui disant qu'il m'a fait perdre trois semaines, que ma Siamoise est toujours dehors, que ce n'est pas cool du tout mais pas du tout. Il est gêné. Me dit que je vais trouver facilement, qu'il est tellement beau que quelqu'un va en vouloir.
Il est vrai que j'ai sous le coude depuis le week-end une nouvelle intéressée, dont la petite fille veut un chat et qui a craqué sur mon chaton. J'ai répondu rapidement à son e-mail en expliquant brièvement la situation, et que je la recontacterai dès que possible.
Heureusement que j'avais cet espoir, sinon, je crois que je lui aurais passé un savon en bonne et due forme à ce jeune homme qui ne sait pas ce qu'il veut, qui demande aux gens d'attendre, les fait poireauter encore plus longtemps que prévu, ne prend pas la peine de se désister dans les formes.
Aussitôt après avoir raccrocher, j'ai téléphoné à la maman. Nous avons convenu d'un rendez-vous vendredi (hier donc) en fin d'après-midi. Nouvel entretien.
Famille russe depuis neuf ans ici, tous adorent les chats. Bon, ils vivent en premier étage, j'espère que le chaton s'habituera à ne pas pouvoir sortir. En principe oui, d'expérience.

Alors voilà, mon p'tit T est parti vers 17h00.
C'était ce que je voulais, mais aussi, j'aurais voulu pouvoir le garder. Je suis triste, il me manque, j'ai peur qu'il ait peur (nouvelles odeurs, nouveaux sons, nouvelles personnes).
Sa nouvelle maîtresse est venue, j'ai eu du mal à l'attraper, j'aurais voulu que tout se passe dans le calme, j'ai eu l'impression de le trahir, ce chaton qui me donnait toute sa confiance. Il s'est débattu, alors que j'aurais aimé lui faire un dernier câlin. Heureusement, il est rentré facilement dans la boîte de transport, celle de mon chat noir, que j'ai prêtée à D., la nouvelle maîtresse. Une fois dedans, il s'est agité, a miaulé. Mon petit chat... Qui part.

D. vient de m'envoyer un SMS : le chaton a eu très peur, a cassé des plantes et s'est caché derrière l'une d'elle. J'avais prévenu qu'il aurait peur, mais je n'imaginais pas que ce serait à ce point là.
Ça me désole, pour la famille, pour lui.
Bon sang, si un chat pouvait parler, il aurait compris ce que je lui disais, qu'il allait partir dans une nouvelle maison, que ces gens aimaient les chats, qu'il serait bien là-bas, mais je crois bien que mes mots qui se voulaient rassurants n'ont touché que moi...
Je suis tellement malheureuse. Si j'avais eu suffisamment d'argent ET une chatte conciliante avec lui, j'aurais eu trois chats. Si j'avais pu le donner dès ces trois ou, au pire, quatre mois, nous aurions été moins attachés l'un à l'autre, il aurait peut-être eu moins peur. Avec des "si".
P***** de sort, p***** de cerveau qui cogite, p**** d'empathie.

Mon Titou, mon beau petit chat, je suis désolée, si désolée d'avoir dû te faire subir ce grand changement dans ta vie. Ce qui me rassure, mon bon petit chat, c'est que normalement, tel que je te connais, dans quelques jours, tu seras habitué à ta nouvelle maison, et la petite fille qui t'attendait avec tellement d'impatience sera devenue ta nouvelle amie.
Et tu ronronneras comme tu le faisais avec moi.

Le P'tit Toti, 18 octobre

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