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Carnets en vrac

9 octobre 2014

Je voudrais pas balancer mais...

Quel drôle de monde.
On parle de solidarité, de générosité, de compassion, de compréhension.
Finalement, je crois bien que ça se résume à faire un ou des dons à des ONG ou associations caritatives, arroser le jardin du voisin quand il part en vacances, faire une visite à une personne malade, ce genre de choses, vite fait, petites choses qui aident ou rendent service mais qui ne porte pas à conséquence, qui ne changent pas grand'chose, qui n'impliquent pas un engagement personnel important. C'est déjà ça, remarque.
En même temps, s'engager n'est pas à la portée de tout le monde, il faut avoir du cran, de l'énergie, de la force.

Personnellement, j'ai cessé de m'engager il y a une dizaine d'années suite à un grand chambardement dans ma vie. Et une prise de conscience : les autres ne se porteraient pas plus mal si je cessais de m'occuper d'eux, de les écouter, les soutenir, les aider. Cela dit, chassez le naturel, il revient au galop. Je ne peux m'empêcher totalement d'aider ceux que je peux aider. Je le fais volontiers si c'est un petit problème technique que je peux résoudre facilement, ou si je sens que la cause n'est pas perdue. La différence c'est que je le fais du bout des doigts, ponctuellement, mais avec tout mon coeur.

Sauf pour les chats.

Sans m'en rendre compte, petit à petit, je me suis retrouvée dans un monde de chats, mes protégés, où, navigant à vue, je me suis vue me charger d'une grand responsabilité : assurer la subsistance et la sécurité de chats perdus, qui venaient trouver refuge sur mon balcon. Certains ont retrouvé leur maison, d'autres ont passé plusieurs années dehors et ont disparu (morts ou recueillis, pour certains je ne sais pas). La dernière, la plus sauvage, est toujours là. Celle-là n'appartient à personne, elle est née dehors, d'une mère que je protégeais, qui l'a amenée sur mon balcon il y a deux ans alors qu'elle avait quatre mois. Je n'ai pas réussi à l'apprivoiser complètement, elle refuse de se faire caresser, mais elle a passé quelques mois l'an dernier et cette année chez moi, avec ses chatons. Maintenant, elle est retournée vivre dehors et je continue à la nourrir sur mon balcon. Elle est redevenue presque totalement sauvage, grognant et feulant sur mes chats et son dernier chaton, se méfiant de moi, alors qu'il y a quelques mois elle me laissait passer près d'elle sans inquiétude.

Je ferai surement un post sur mon histoire avec cette petite famille dont elle est issue, car ce n'est pas le sujet ici.
Ici le sujet, c'est le chaton né dehors fin mars, que cette mère sauvageonne m'a apporté fin avril, impérieusement. Il faut dire que les chiens tournaient autour de sa cachette, la vie du petit était en danger et elle savait qu'ici il ne craignait rien.

Le chaton, dès que je l'ai vu, je l'ai trouvé craquant. Je n'ai pas tardé à le faire rentrer chez moi, sa mère a suivi. D'aucuns pourraient me dire (et m'ont déjà dit): mais il fallait le laisser dehors ! A chaque fois qu'on me dit ça, je rétorque : et il serait devenu sauvage comme sa mère, inapprivoisable (sans compter que la mère aurait trouvé le moyen de le faire rentrer). Ayant déjà vécu ce dilemme l'an dernier, j'ai préféré les faire rentrer, pour limiter les dégâts (une chatte peut faire trois portées par an...).

L'an dernier, entre mai et fin novembre, j'ai eu jusqu'à six chatons chez moi (et deux mères, la sauvageonne et sa mère, pas sauvage, elle). J'en ai gardé deux, la toute première née sur mon balcon dans une jardinière, une adorable Siamoise Thaïe (sans pédigrée, évidemment, mais elle a toutes les caractéristiques)(longue histoire que je raconterai une autre fois), et son frère né deux mois et demi plus tard, que sa mère m'a apporté quand il avait une semaine (avec un autre chaton, mort). Les quatre autres sont nés de la sauvageonne, dans ma cuisine (elle m'avait apprivoisée...). Deux d'entre eux ont disparu le jour de leur deux mois, leur mère les a entraînés je ne sais où, et malgré toutes mes recherches, je ne les ai jamais revus... J'ai réussi a trouvé de bonnes familles pour les deux autres. Mais ce ne fut pas facile, et ce n'est toujours pas plus facile : le p'tit Titou, à six mois passés, est toujours chez moi.

Cet adorable chaton, bien éduqué par sa mère qui l'a allaité pendant plus de quatre mois, je le garderais bien tellement il est mignon. Mais il y a deux problèmes majeurs : j'ai déjà deux chats à nourrir et soigner (vermifuge, anti-parasite - ce n'est pas donné- je les ai fait stériliser et tatouer tous les deux, et je ne parle pas des éventuelles visites chez le vétérinaires qui pourraient survenir au cours de leur vies), mes finances n'en supporteraient pas un troisième sur le long terme. Le deuxième problème, c'est que ma petite siamoise ne le supporte pas : depuis qu'il a deux mois et qu'il s'intéresse aux autres chats, elle vit dehors, ne rentrant que pour manger, refusant de rester plus longtemps, grognant sur le chaton. Quant à mon grand tout noir, il vit dehors aussi mais depuis qu'il s'est remis à pleuvoir, vient dormir quelques heures ici la nuit. Je le vois rarement dans la journée. Mes chats ont besoin de retrouver leur maison, c'est visible, mais le chaton, bien malgré lui, les en empêche.

C'est là que je vais balancer.
Ça fait trois mois que je demande à mes connaissances si elles veulent un mignon chaton. Personne n'en veut. Bon d'accord. Il y aurait bien eu cet ami de ma fille, mais ignorant qu'il cherchait un chat, je suis arrivée trop tard : il allait en chercher un trois jours plus tard. Pas de bol quand même.
Alors je me dis : j'ai une grande famille, oncles, tantes, cousins, cousines, qui ont eux-mêmes des amis, je vais leur envoyer un e-mail pour le leur proposer (et expliquer qu'en plus ma situation n'est pas simple - bon sang, quatre chats à nourrir avec un petit revenu, et mes deux chats qui vivent dehors...). Une seule de mes tantes m'a répondu. Elle a déjà un chat. Je ne lui en veux pas.

Je ne lui en veux pas, non. Mais j'en veux à tout le monde de ne pas comprendre dans quelle m**** je suis. Je ne peux pas garder ce chaton, même si je l'aime, ce n'est pas possible, je dois d'abord penser à mes chats, qui ont besoin de leur maison, leur territoire intérieur. J'ai pourtant été très claire mais apparemment ça n'émeut personne, personne ne peut se dire : et si on aidait notre nièce/cousine, on a déjà un chat mais deux c'est possible. Ben non, apparemment, ce n'est pas possible. Je suis probablement la plus pauvre de la famille et j'ai deux chats et j'en nourris quatre au total. Eux, ils sont tous propriétaires (certains de deux logements), ils ont largement les moyens d'avoir deux chats, mais non.
Celle à qui j'en veux le plus, c'est ma marraine. Pas un mot en retour de mon e-mail. Bon, peut-être que je vais trop vite, peut-être que, retraitée et voyageuse, elle n'a pas encore eu connaissance de mon e-mail. Peut-être. Bon, il est vrai que nous n'avons pas un lien très fort mais j'imaginais qu'elle comprendrait mon appel au secours (car c'en est un) mais apparemment, je ne crie pas assez fort.

En gros je dois comprendre que c'est bien fait pour ma pomme si je me trouve dans cette situation : je n'avais qu'à pas commencer à nourrir cette pauvre chatte affamée et transie de froid, en cet hiver 2010 si rude (l'histoire une prochaine fois), tout ça ne serait pas arrivé. Je n'extrapole pas, je l'ai entendu, plusieurs fois, et notamment par une femme membre d'une association d'aide aux animaux, qui m'a nettement fait la leçon, qui m'a aussi prédit une palanquée de chats sauvages, errant dans mon quartier par ma faute : connasse, cet été j'ai payé une trentaine d'euros pour faire euthanasier cinq chatons nés de la sauvageonne, à qui j'ai acheté une pilule contraceptive (oui je sais , c'est très mauvais pour elle, je sais, mais je n'ai pas d'autre choix, en tout cas pour le moment, puisque l'association que j'ai contactée en juillet et qui devait s'occuper de la stériliser ne l'a pas fait...). Du reste, cette femme, protectrice de chats errants, m'affirmait sans sourciller, du haut de sa compassion pour ces pauvres bêtes et sans se rendre compte de son inhumanité, que j'aurais dû laisser cette chatte mourir de faim et de froid. Mais elle est pas bien, elle !!! Et bonjour la cohérence !

Pour résumer, je me suis chargée sans le vouloir d'une famille chat, par humanité et compassion. Mais évidemment, je n'ai jamais eu ni l'intention, ni les finances nécessaires pour garder tout ce petit monde avec moi. Evidemment, j'ai besoin que d'autres prennent le relais en adoptant les chatons. Je remercie ma soeur et l'ami d'une amie d'avoir bien voulu accueillir deux des chatons de l'an dernier. Je suis heureuse d'avoir gardé le frère et la soeur nés de la petite chatte apparue pendant l'hiver 2010, décédée tragiquement l'été dernier. Ils comblent avec bonheur le vide créé par la mort de mon bon S, chat adoré s'il en est, en février 2013. Je comprends que tout le monde ne soit pas attiré par les chats, mais je ne comprends pas que ceux qui les aime n'entendent pas ma détresse, surtout quand ceux-ci ont les moyens de prendre en charge un deuxième chat.

Certes, il me reste des solutions, que j'ai repoussées jusqu'à maintenant : les sites d'annonces ou autres annonces collées sur les portes d'immeuble ou dans la rue, sans savoir chez qui le chaton va atterrir, si on s'en occupera bien, s'il sera en sécurité, s'il ne sera pas abandonné parce qu'on doit partir en vacances. Annonces sans garantie de succès, cela va sans dire.

Alors pour le moment, le p'tit Titou est toujours là. Et à l'heure où je finis ce message, j'ai le bonheur de constater que son tonton, mon Grand chat, ne passe pas ses journées et nuits dehors pour fuir le petit, mais par goût : ils sont actuellement, et depuis trois heures, en train de dormir l'un contre l'autre, mon Grand ayant visiblement compris que le temps des herbes chaudes était révolu. Reste ma petite Siamoise, qui s'obstine à rester dehors, têtue qu'elle est. J'espère qu'elle va s'adoucir, le temps est humide et je n'aime pas ça.

PS : je dois tout de même préciser que si j'en veux à ma famille, c'est à cause du dépit. Ne pas avoir de réponse de ceux sur qui on croit pouvoir compter, c'est dur. Avoir l'impression d'être ignoré, c'est dur aussi. Mais évidemment, même si les mots que je viens d'employer sont assez durs, ma colère va passer, ma déception aussi. Je ne les déteste pas pour autant.

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29 septembre 2014

Congés

Trop la flemme d'écrire.
Mais bon, j'ai créé ce blog, il faut bien que je l'alimente, non ?
Pourtant j'ai des choses à dire et à montrer, mais j'ai la flemme.

Juste pour aujourd'hui : j'ai appris que les demandeurs d'emploi ont droit à trente-cinq jours de congé par an. Cette information était bien cachée jusque là : on avertissait l'intéressé que s'il devait s'absenter plus de sept jours, il devait prévenir (en cas de convocation, pour éviter une radiation), mais jamais je n'ai lu où que ce soit quelle était la durée maximale d'absence autorisée dans l'année. Pôle Emploi chercherait-il à devenir gentil et parfaitement limpide (pour être plus méchant et obscur à d'autres sujets ?).
Non, je ne vois pas le mal partout. Je trouve seulement que nous vivons dans un monde trop bizarre.

20 septembre 2014

Petite présentation rapide

Je m'appelle CalmingTheSnake, j'ai un certain nombre d'années derrière moi, mais pas tant que ça.
Une grande fille de vingt ans que j'adore mais dont je parlerai sans doute peu ici. Une famille. Pas de mari.
Deux chats + un en pension provisoire qui dure + une mi-sauvage que je nourris et qui vit dehors (en principe). Ils sont tous de la même famille, longue histoire dont je parlerai sans doute, j'aime les chats.
Une loggia pleine de plantes et d'insectes (ben oui, je fais de petits élevages involontaires).
Un ordinateur (un ampli, des enceintes), quelques appareils photo et un vélo VTC (avec des pneus de VTT mais bon).
J'habite en ville, dans un grand parc (mais oui c'est vrai !). Je viens de refaire les peintures du salon et de la cuisine et enfin je peux dire : j'aime mon appartement (c'est pas trop tôt).
En dehors de la musique et de la photo, j'aime la nature, les arts graphiques, lire et écrire, des séries, l'architecture, l'astrophotographie, les cartes, plans, planches, l'humour absurde.
Je suis plutôt curieuse d'esprit, j'aime comprendre et connaître les choses.
Enfin bref.

19 septembre 2014

Illetrisme

Lu ce matin un article intéressant sur Le Monde.fr : Qui sont les illetrés en France ?

18 septembre 2014

CalmingTheSnake

C'est mon pseudo mais c'est avant tout le titre d'une chanson que j'aime, créée par un groupe de rock un peu spécial que j'aime, l'une des dernières écrite et jouée avant leur séparation, après plus de trente ans de création.
Quand je dis que j'aime cette chanson, ce ne sont pas les paroles qui m'importent, je n'en comprends qu'une partie et le texte traduit me paraît bien glauque. Non, ce qui me touche, ce qui m'atteint, c'est le son, l'énergie musicale et vocale, la maîtrise des sons et des instruments. L'harmonie volcanique du tout.

A écouter avec au minimum des écouteurs ^^

Sonic Youth - Calming the Snake (2009)


(Vidéo non-officielle et pas mal faite)

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18 septembre 2014

Ouverture

Des chats, des tranches de vie, des réflexions, de la musique, des photos, d'autres...
Un peu de moi, un peu d'eux, un peu de tout.
On verra.

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