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Carnets en vrac
22 mai 2015

Message personnel :)

Il n'a échappé à personne, je pense, que je suis pour le moins silencieuse et invisible ces derniers temps.
Une déconnexion involontaire du monde Internet, qui arrive de temps en temps, je n'y peux rien, c'est comme ça...
Malgré ça, je pense quand même à vous, qui passez et laissez des traces.

Je pense en particulier à Rubynessa qui va partir en voyage. Et j'ai un petit message personnel pour toi : je viens de t'envoyer un e-mail, je te le signale ici au cas où tu passerais avant de partir et n'ouvrirais pas ta boite e-mail. En clair, je pense à toi malgré mon silence :)

Pensées pour Zazie des Etangs et Edith aussi.

J'espère revenir bientôt ici et sur vos blogs. Et j'espère que vous allez toutes bien :)

 

Pour vous toutes, une fleur de printemps que j'aime beaucoup :

Ancolies, 2012

(Ancolies, 17 mai 2012)

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26 mai 2015

Spécial Edith

(Je parle bizarrement français, oui).

En fait c'est pour tout le monde bien sûr, mais j'ai lu qu'Edith avait subi une série de petites catastrophes (je ne parle pas des grosses : en pensée je suis avec toi), énervantes sur le moment j'imagine bien, mais finalement comiques.

L'histoire de la casserole oubliée sur le feu a fait écho chez moi.
J'ai oublié un soir d'octobre une casserole où j'avais mis de l'eau à chauffer, avec un couvercle par-dessus.
Oublié longtemps...

Et voilà le travail :

Casserole

C'était une vieille casserole, certes, qui ne me servait plus qu'à faire chauffer de l'eau pour réchauffer une poche de gel chaud/froid, mais elle était encore blanche avant la surchauffe. Au fond, on peut voir du plastique fondu, qui provient du couvercle...

Couvercle

Magnifique et artistique, non ?


Evidemment, quand j'ai senti une odeur de plastique brûlé, j'ai foncé dans ma cuisine et me suis traitée de triple nouille. Mais le résultat m'a fait bien rire :)

Encore une fois, pensées spéciales pour toi Edith :)

PS : ah, et puis j'ai repensé à mon "absence" : une prochaine fois, je préviendrai, que personne ne s'inquiète. Je n'avais pas mesuré cet aspect là et j'en suis désolée.

20 octobre 2015

Le retour

Bon allez, trève de temps qui passe trop vite, de fatigue et autres soucis a priori pas graves mais contraignants vis à vis de ma vie sociale, je décide de bazarder tout ce temps qui m'échappe et enfin de revenir sur mon blog qui me manque autant que vous, chères gentilles lectrices.
Dans le même temps, j'essaierai cette semaine de passer lire vos blogs, qui me manquent aussi :)

Cela dit, le temps restera toujours un problème pour moi. Ma mère dit de moi à qui veut l'entendre (mais pas souvent heureusement) que je suis lente. En fait, ce n'est pas que je suis lente, c'est que j'aime faire les choses bien (un peu perfectionniste sur les bords) et ça prend plus de temps que de les faire vite sans se soucier de la qualité. Sans compter ma condition physique qui n'est plus la même qu'il y a cinq ans (je ne parle pas de sport).

T'façon, s'il y en a qui ne sont pas contents, voilà :

Dune, 8 octobre 2015

(8 octobre 2015)

9 octobre 2014

Je voudrais pas balancer mais...

Quel drôle de monde.
On parle de solidarité, de générosité, de compassion, de compréhension.
Finalement, je crois bien que ça se résume à faire un ou des dons à des ONG ou associations caritatives, arroser le jardin du voisin quand il part en vacances, faire une visite à une personne malade, ce genre de choses, vite fait, petites choses qui aident ou rendent service mais qui ne porte pas à conséquence, qui ne changent pas grand'chose, qui n'impliquent pas un engagement personnel important. C'est déjà ça, remarque.
En même temps, s'engager n'est pas à la portée de tout le monde, il faut avoir du cran, de l'énergie, de la force.

Personnellement, j'ai cessé de m'engager il y a une dizaine d'années suite à un grand chambardement dans ma vie. Et une prise de conscience : les autres ne se porteraient pas plus mal si je cessais de m'occuper d'eux, de les écouter, les soutenir, les aider. Cela dit, chassez le naturel, il revient au galop. Je ne peux m'empêcher totalement d'aider ceux que je peux aider. Je le fais volontiers si c'est un petit problème technique que je peux résoudre facilement, ou si je sens que la cause n'est pas perdue. La différence c'est que je le fais du bout des doigts, ponctuellement, mais avec tout mon coeur.

Sauf pour les chats.

Sans m'en rendre compte, petit à petit, je me suis retrouvée dans un monde de chats, mes protégés, où, navigant à vue, je me suis vue me charger d'une grand responsabilité : assurer la subsistance et la sécurité de chats perdus, qui venaient trouver refuge sur mon balcon. Certains ont retrouvé leur maison, d'autres ont passé plusieurs années dehors et ont disparu (morts ou recueillis, pour certains je ne sais pas). La dernière, la plus sauvage, est toujours là. Celle-là n'appartient à personne, elle est née dehors, d'une mère que je protégeais, qui l'a amenée sur mon balcon il y a deux ans alors qu'elle avait quatre mois. Je n'ai pas réussi à l'apprivoiser complètement, elle refuse de se faire caresser, mais elle a passé quelques mois l'an dernier et cette année chez moi, avec ses chatons. Maintenant, elle est retournée vivre dehors et je continue à la nourrir sur mon balcon. Elle est redevenue presque totalement sauvage, grognant et feulant sur mes chats et son dernier chaton, se méfiant de moi, alors qu'il y a quelques mois elle me laissait passer près d'elle sans inquiétude.

Je ferai surement un post sur mon histoire avec cette petite famille dont elle est issue, car ce n'est pas le sujet ici.
Ici le sujet, c'est le chaton né dehors fin mars, que cette mère sauvageonne m'a apporté fin avril, impérieusement. Il faut dire que les chiens tournaient autour de sa cachette, la vie du petit était en danger et elle savait qu'ici il ne craignait rien.

Le chaton, dès que je l'ai vu, je l'ai trouvé craquant. Je n'ai pas tardé à le faire rentrer chez moi, sa mère a suivi. D'aucuns pourraient me dire (et m'ont déjà dit): mais il fallait le laisser dehors ! A chaque fois qu'on me dit ça, je rétorque : et il serait devenu sauvage comme sa mère, inapprivoisable (sans compter que la mère aurait trouvé le moyen de le faire rentrer). Ayant déjà vécu ce dilemme l'an dernier, j'ai préféré les faire rentrer, pour limiter les dégâts (une chatte peut faire trois portées par an...).

L'an dernier, entre mai et fin novembre, j'ai eu jusqu'à six chatons chez moi (et deux mères, la sauvageonne et sa mère, pas sauvage, elle). J'en ai gardé deux, la toute première née sur mon balcon dans une jardinière, une adorable Siamoise Thaïe (sans pédigrée, évidemment, mais elle a toutes les caractéristiques)(longue histoire que je raconterai une autre fois), et son frère né deux mois et demi plus tard, que sa mère m'a apporté quand il avait une semaine (avec un autre chaton, mort). Les quatre autres sont nés de la sauvageonne, dans ma cuisine (elle m'avait apprivoisée...). Deux d'entre eux ont disparu le jour de leur deux mois, leur mère les a entraînés je ne sais où, et malgré toutes mes recherches, je ne les ai jamais revus... J'ai réussi a trouvé de bonnes familles pour les deux autres. Mais ce ne fut pas facile, et ce n'est toujours pas plus facile : le p'tit Titou, à six mois passés, est toujours chez moi.

Cet adorable chaton, bien éduqué par sa mère qui l'a allaité pendant plus de quatre mois, je le garderais bien tellement il est mignon. Mais il y a deux problèmes majeurs : j'ai déjà deux chats à nourrir et soigner (vermifuge, anti-parasite - ce n'est pas donné- je les ai fait stériliser et tatouer tous les deux, et je ne parle pas des éventuelles visites chez le vétérinaires qui pourraient survenir au cours de leur vies), mes finances n'en supporteraient pas un troisième sur le long terme. Le deuxième problème, c'est que ma petite siamoise ne le supporte pas : depuis qu'il a deux mois et qu'il s'intéresse aux autres chats, elle vit dehors, ne rentrant que pour manger, refusant de rester plus longtemps, grognant sur le chaton. Quant à mon grand tout noir, il vit dehors aussi mais depuis qu'il s'est remis à pleuvoir, vient dormir quelques heures ici la nuit. Je le vois rarement dans la journée. Mes chats ont besoin de retrouver leur maison, c'est visible, mais le chaton, bien malgré lui, les en empêche.

C'est là que je vais balancer.
Ça fait trois mois que je demande à mes connaissances si elles veulent un mignon chaton. Personne n'en veut. Bon d'accord. Il y aurait bien eu cet ami de ma fille, mais ignorant qu'il cherchait un chat, je suis arrivée trop tard : il allait en chercher un trois jours plus tard. Pas de bol quand même.
Alors je me dis : j'ai une grande famille, oncles, tantes, cousins, cousines, qui ont eux-mêmes des amis, je vais leur envoyer un e-mail pour le leur proposer (et expliquer qu'en plus ma situation n'est pas simple - bon sang, quatre chats à nourrir avec un petit revenu, et mes deux chats qui vivent dehors...). Une seule de mes tantes m'a répondu. Elle a déjà un chat. Je ne lui en veux pas.

Je ne lui en veux pas, non. Mais j'en veux à tout le monde de ne pas comprendre dans quelle m**** je suis. Je ne peux pas garder ce chaton, même si je l'aime, ce n'est pas possible, je dois d'abord penser à mes chats, qui ont besoin de leur maison, leur territoire intérieur. J'ai pourtant été très claire mais apparemment ça n'émeut personne, personne ne peut se dire : et si on aidait notre nièce/cousine, on a déjà un chat mais deux c'est possible. Ben non, apparemment, ce n'est pas possible. Je suis probablement la plus pauvre de la famille et j'ai deux chats et j'en nourris quatre au total. Eux, ils sont tous propriétaires (certains de deux logements), ils ont largement les moyens d'avoir deux chats, mais non.
Celle à qui j'en veux le plus, c'est ma marraine. Pas un mot en retour de mon e-mail. Bon, peut-être que je vais trop vite, peut-être que, retraitée et voyageuse, elle n'a pas encore eu connaissance de mon e-mail. Peut-être. Bon, il est vrai que nous n'avons pas un lien très fort mais j'imaginais qu'elle comprendrait mon appel au secours (car c'en est un) mais apparemment, je ne crie pas assez fort.

En gros je dois comprendre que c'est bien fait pour ma pomme si je me trouve dans cette situation : je n'avais qu'à pas commencer à nourrir cette pauvre chatte affamée et transie de froid, en cet hiver 2010 si rude (l'histoire une prochaine fois), tout ça ne serait pas arrivé. Je n'extrapole pas, je l'ai entendu, plusieurs fois, et notamment par une femme membre d'une association d'aide aux animaux, qui m'a nettement fait la leçon, qui m'a aussi prédit une palanquée de chats sauvages, errant dans mon quartier par ma faute : connasse, cet été j'ai payé une trentaine d'euros pour faire euthanasier cinq chatons nés de la sauvageonne, à qui j'ai acheté une pilule contraceptive (oui je sais , c'est très mauvais pour elle, je sais, mais je n'ai pas d'autre choix, en tout cas pour le moment, puisque l'association que j'ai contactée en juillet et qui devait s'occuper de la stériliser ne l'a pas fait...). Du reste, cette femme, protectrice de chats errants, m'affirmait sans sourciller, du haut de sa compassion pour ces pauvres bêtes et sans se rendre compte de son inhumanité, que j'aurais dû laisser cette chatte mourir de faim et de froid. Mais elle est pas bien, elle !!! Et bonjour la cohérence !

Pour résumer, je me suis chargée sans le vouloir d'une famille chat, par humanité et compassion. Mais évidemment, je n'ai jamais eu ni l'intention, ni les finances nécessaires pour garder tout ce petit monde avec moi. Evidemment, j'ai besoin que d'autres prennent le relais en adoptant les chatons. Je remercie ma soeur et l'ami d'une amie d'avoir bien voulu accueillir deux des chatons de l'an dernier. Je suis heureuse d'avoir gardé le frère et la soeur nés de la petite chatte apparue pendant l'hiver 2010, décédée tragiquement l'été dernier. Ils comblent avec bonheur le vide créé par la mort de mon bon S, chat adoré s'il en est, en février 2013. Je comprends que tout le monde ne soit pas attiré par les chats, mais je ne comprends pas que ceux qui les aime n'entendent pas ma détresse, surtout quand ceux-ci ont les moyens de prendre en charge un deuxième chat.

Certes, il me reste des solutions, que j'ai repoussées jusqu'à maintenant : les sites d'annonces ou autres annonces collées sur les portes d'immeuble ou dans la rue, sans savoir chez qui le chaton va atterrir, si on s'en occupera bien, s'il sera en sécurité, s'il ne sera pas abandonné parce qu'on doit partir en vacances. Annonces sans garantie de succès, cela va sans dire.

Alors pour le moment, le p'tit Titou est toujours là. Et à l'heure où je finis ce message, j'ai le bonheur de constater que son tonton, mon Grand chat, ne passe pas ses journées et nuits dehors pour fuir le petit, mais par goût : ils sont actuellement, et depuis trois heures, en train de dormir l'un contre l'autre, mon Grand ayant visiblement compris que le temps des herbes chaudes était révolu. Reste ma petite Siamoise, qui s'obstine à rester dehors, têtue qu'elle est. J'espère qu'elle va s'adoucir, le temps est humide et je n'aime pas ça.

PS : je dois tout de même préciser que si j'en veux à ma famille, c'est à cause du dépit. Ne pas avoir de réponse de ceux sur qui on croit pouvoir compter, c'est dur. Avoir l'impression d'être ignoré, c'est dur aussi. Mais évidemment, même si les mots que je viens d'employer sont assez durs, ma colère va passer, ma déception aussi. Je ne les déteste pas pour autant.

10 octobre 2014

Finalement, je vais peut-être péter un câble

Je n'en peux plus de cette situation.
Personne ne prend la peine de répondre à mon mail, personne ne comprend, donc, combien il est urgent que je trouve une maison pour le chaton, combien ça me mine, combien ça me peine de voir ma petite Siamoise vivre dehors par ce temps, combien c'est difficile de la voir en colère et sûrement triste.
Tout à l'heure, elle est rentrée en boîtant. Elle est allée à la cuisine, Le P'tit T l'a suivie. Pourtant, il devrait savoir qu'il doit lui foutre la paix, qu'elle ne le supporte pas : dès qu'elle le voit, elle grogne, et s'il s'approche, elle se jette sur lui. Et lui, l'innocent, il fait mine de ne pas comprendre qu'il faut la laisser tranquille, lui laisser de l'espace. Mais il est encore jeune et toujours dans les rapports de jeux. J'ai donc suivi les deux à la cuisine, éjecté le chaton facétieux et fermé la porte. Je ne sais pas ce qu'elle s'est fait à la patte (avant gauche), elle n'est pas enflée. Quand je me suis approchée, elle m'a grogné dessus. Je sais qu'elle est en colère contre le petit, je sais qu'elle m'aime vu les caresses qu'elle me donne quand elle est tranquille. J'ai pu la caresser mais comme elle grognait, je n'ai pas insisté. Je lui ai proposé à manger, elle n'en a pas voulu. Alors je suis un peu inquiète. Elle a peut-être mal à la patte. Mais je n'ai pas pu regarder, elle ne voulait pas rester à la maison, elle est ressortie. Et n'est pas revenue depuis. Je suis inquiète. Et en colère.
Certes, personne ne me doit rien. Et je n'ai jamais rien demandé à ma grande famille (oncles, tantes etc), c'est la première fois que je le fais et ça me coûte, même si je n'ai pas fait un exposé complet de ma situation. J'ai tendance à vivre cachée, pas envie de parler de mes soucis, pas envie qu'ils me posent des questions, tout ça ne sert à rien (je pense notamment à une fois où parlant d'un problème concret, les deux tantes avec qui je parlais m'ont sorti leurs solutions, que j'avais déjà envisagées, je ne suis pas trop débile). En règle générale, quand j'ai un problème, je l'envisage sous tous les angles. Personne ne peut m'apporter du nouveau (sauf exception), sauf à me sortir des solutions tordues, contraires à ma morale, ce qui me fait mal car je déteste être mise face à la faiblesse et la bêtise humaine, surtout quand ce sont des personnes proches.
Dans le cas présent, je demande du concret, que quelqu'un que je connais me dise : mais oui, je vais prendre ton chaton avec moi. Mais depuis trois mois que je demande, ça a toujours été non. Non, j'en ai déjà un, non, je préfère attendre ci ou ça, non, je ne veux pas de chat. Non. Et là, ce qui est difficile en dehors de la situation féline et financière (par exemple, j'achète des croquettes moyenne gamme en supermarché, sur conseil du vétérinaire - j'ai dû faire euthanasier mon premier chat quand il avait onze ans, les reins bousillés par les croquettes W****** ou F*******, expérience trop difficile à vivre ; actuellement, avec le chaton qui grandit, le sac de 1,5 kg, à presque 6 €, dure six jours maximum), c'est que ma famille ignore ma détresse et celle de ma petite Siamoise. Comme si je n'avais rien dit. Pas d'existence. La nièce/cousine peut aller se faire voir avec ses problèmes de chats, ce n'est pas notre problème. Il y en a deux que je pardonne volontiers, qui ont de gros soucis de santé et sans doute autre chose à penser que me répondre. Mais les autres, ces nantis qui vivent dans leur bon confort, qui ont sûrement leur lot de problèmes aussi (réparer la voiture, trouver une location pour les vacances d'hiver, du cholestérol ou de l'hypertension, ce genre de choses), ne daignent même pas m'envoyer un mot, même pour dire non, au moins ça, comme l'a fait l'une de mes tantes l'autre jour.
Mais c'est sûrement de ma faute, je n'ai qu'à pas me contenter de les voir une fois tous les deux ans.

Tout à l'heure, pleurant en me préparant mon repas du soir, j'ai écrit un e-mail incendiaire dans ma tête. Mais quand je suis en colère, j'évite de mettre en oeuvre mes pensées. Ils ne recevront pas cet e-mail, heureusement pour eux et pour moi.
Il n'empêche que je ne comprends pas qu'on m'ignore de cette façon. Alors que j'ai vraiment besoin de leur aide.
Mais comme d'habitude avec cette histoire de chats, je vais rester seule, toujours seule.

Alors, j'ai joué une nouvelle carte, l'une des dernières dont je dispose, et pas la meilleure : une annonce sur un site connu de petites annonces. Ma petite Siamoise, son bien-être, son bonheur, prime sur celui du chaton (ce qui, dans les faits, est l'inverse depuis cinq mois). Ça me désole, je veux tellement le mieux pour lui, mais je dois faire un choix, je n'ai plus le temps. De toutes façons, je n'y crois pas beaucoup, il y a tellement de chatons à donner. Mais bon sang, pourquoi les gens ne font pas stériliser leur chatte, au moins elle ? Une question de coût ? Là je rigole (je suis toute jaune d'ailleurs), ça coûte beaucoup moins cher qu'un téléphone dernier cri, ou que l'écran plat qu'on va acheter parce qu'il est en promo, ou qu'un ordinateur, et c'est faire oeuvre utile : non seulement la chatte n'aura plus à vivre ces terribles périodes de chaleurs, mais surtout il y aura beaucoup moins de chats malheureux, abandonnés, jetés loin de la maison parce que ci parce que ça, maltraités, mal soignés.
J'espère que mon annonce va intéresser quelqu'un, un bon quelqu'un qui saura prendre soin de ce si gentil chaton.
Bon sang.

PS : du positif, quand même : mon Grand a l'air décidé à ne plus sortir que la nuit, il est rentré ce matin pour manger, dormir, dormir, dormir, manger, faire des câlins avec moi et son neveu le Titou (trop mignon, mon chat est un grand affectueux), dormir encore. C'est déjà ça. Je lui ai demandé de convaincre sa soeur de revenir à la maison. Des fois ça marche.

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13 octobre 2014

Histoire d'une famille chat, deuxième partie

La petite chatte noire était donc une farouche dominante, qui ne supportait aucun chat quand elle était sur mon balcon (ailleurs aussi je suppose, mais le parc est vaste), et faisait fuir le Grand P, mon premier protégé, et surtout mon chat, qui pourtant ne craignait jamais d'affronter les grands mâles non castrés qui commençaient à affluer vers chez moi avec cette jeune et jolie chatte. Je l'ai vu leur mettre la pâtée à ces grands cons de pisseurs, qui repartaient la queue entre les pattes. Mais revenaient, encore et toujours.

Combien de fois me suis-je levée le matin en étant accueillie par la terrible odeur de l'urine de mâle non castré ? Combien de fois ai-je nettoyé mon balcon de cette urine crasseuse et dégoûtante ? Combien de fois mes plantes ont-elles été arrosée par ce liquide infâme ?

Evidemment, j'en voulais aux chats (et à leurs maîtres aussi, ces chats avaient tous une maison), pas à la petite minette. Et dès que je les voyais arriver, ces grands frimeurs, je les chassais. Ils savaient.

Je leur avais donné des noms.
Le premier, un grand mâle croisé siamois (avec des tigrures sur le corps, les pattes et la queue, un peu ridicule ^^), aux beaux yeux bleus qui louchaient (un vrai tombeur malgré tout), qui avait une démarche de frimeur, reçut comme nom : L'Ennemi. Car c'était celui avec lequel mon chat se battait le plus souvent, et qui le faisait gronder dès qu'il le voyait, et c'était celui qui m'insupportait le plus, venant déposer son urine nauséabonde parfois plusieurs dans une journée sur mes plantes ou mon balcon. A l'heure où j'écris, cela fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vu, je ne sais pas ce qu'il est devenu.
Un autre s'appelait Le Gros, car il avait une carrure de déménageur. C'était un mâle d'aspect assez étrange : une robe blanche mais pas immaculée avec quelques tâche de marron très très clair, une tête énorme avec deux yeux bleus très clairs, presque blancs, et une queue longue de quelques centimètres seulement, en tire-bouchon. Peut-être un croisé siamois aussi, un Lilac d'après mes recherches. Le Gros a cessé de venir camper devant chez moi, il y a deux mois environ. J'ai cru qu'il était mort car il était en très mauvais état mais je l'ai rencontré il y a quelques jours. Je raconterai plus tard pourquoi il ne vient plus.
Le troisième, c'était Le Tueur (je donne des super noms aux chats, non ?). Un magnifique chat gris cendré aux poils longs, avec un regard terrible, d'où son nom. Je me suis toujours demandé si ce n'était pas le frère de mon chat, car le jour où il est arrivé chez moi, ils étaient trois à jouer dans l'herbe. Bref. D'après des informations récentes, Le Tueur a été recueilli par la famille de son maître, qui est décédé. C'est pour ça que je ne l'ai pas vu depuis deux ans à peu près, à l'époque je pensais qu'il était mort vu l'état dans lequel il était. Pauvre chat, son maître disparu, il n'avait plus sa nourriture quotidienne, plus de soins et semblait ravagé par les parasites. Je suis donc rassurée sur son sort.
Il y avait d'autres mâles de passage, que je ne voyais pas souvent, donc ils n'ont pas de noms.

Cela faisait une cour importante pour la petite chatte noire, à qui je n'avais pas donné de nom (qui aurait été beau, je l'aimais elle), craignant de m'attacher encore plus si elle avait un nom.

2010 et 2011 passèrent tranquillement (enfin presque), hormis quelques bagarres sans gravité (et un gros problème avec mon chat, dont je parlerai une autre fois), et d'innombrables marquages de territoire nauséabonds et écoeurants (au réveil, c'est dur).
J'étais un peu étonnée que la chatte ne soit pas saillie, à la vue de tous les mâles qui gravitaient dans les parages, et je me demandais si elle n'était pas stérilisée. C'était du domaine du possible.

Mais vint 2012.

18 septembre 2014

CalmingTheSnake

C'est mon pseudo mais c'est avant tout le titre d'une chanson que j'aime, créée par un groupe de rock un peu spécial que j'aime, l'une des dernières écrite et jouée avant leur séparation, après plus de trente ans de création.
Quand je dis que j'aime cette chanson, ce ne sont pas les paroles qui m'importent, je n'en comprends qu'une partie et le texte traduit me paraît bien glauque. Non, ce qui me touche, ce qui m'atteint, c'est le son, l'énergie musicale et vocale, la maîtrise des sons et des instruments. L'harmonie volcanique du tout.

A écouter avec au minimum des écouteurs ^^

Sonic Youth - Calming the Snake (2009)


(Vidéo non-officielle et pas mal faite)

17 octobre 2014

Histoire d'une famille chat, troisième partie

2012 m'apporta une grosse surprise, pas forcément des meilleures.

La petite chatte noire se mit à prendre du ventre. Bon, peut-être lui donnai-je trop à manger, me disais-je.
Peut-être. Mais elle continuait à grossir, jusqu'à ce que le doute ne fût plus possible : elle attendait des petits. Misère.
La naissance eut lieu pendant la deuxième semaine d'avril. Dehors évidemment, je ne pouvais décidément pas adopter cette pauvre petite chatte.

Le 18 avril, elle m'apporta un cadeau.
Elle avait l'habitude de me déposer de petits cadeaux sur mon balcon : mulots, musaraignes, oiseaux. Pour Noël, j'avais même eu droit à une tête de mulot laissée dans son assiette. Charmant, non ? ^^
Cette fois-ci, je la vis arriver avec une petite bête sombre dans la gueule. Un merle pensai-je. Elle miaulait bizarrement. Mon chat fut vite sur le qui-vive, guettant à la porte-fenêtre.
Je finis par aller voir quel était son petit cadeau. Je n'aimais pas tellement ça, même si l'attention était touchante, car ça signifiait enlever le cadeau que je ne pouvais pas laisser pourrir sur mon balcon.
Il était à la place habituelle, caché derrière des pots. Au début, je n'ai vu qu'une queue longue et fine, j'ai cru que c'était une taupe. Mais misère, c'était un chaton. Mort. Tout noir comme sa mère. Et elle me l'avait apporté. Bon sang.
Sensible comme je suis, je me suis effondrée. Le cadeau, la confiance de cette chatte, le petit chat mort, c'était trop.
Il m'a fallu un moment pour sortir sur mon balcon et accomplir ma tâche funéraire.

Puis la vie reprit son cours.
Et une nouvelle fois, j'ai vu la minette grossir, grossir. Double misère.
Le seul avantage a son état était que les mâles ne traînaient plus sur mon balcon, je pouvais respirer ^^
En dehors de ça, elle mangeait comme quatre, et surtout, je me demandais ce qu'il adviendrait des petits.

La naissance eut lieu le 15 juin.
La chatte disparut pendant deux jours et revint affamée.
Et la vie reprit à nouveau son cours, avec, en plus, une chatte allaitante cette fois-ci. Je ne savais pas où était le ou les chatons, mais je savais qu'il(s) existai(en)t à la quantité de croquettes qu'elle mangeait.

Un soir de début août, nouvelle surprise, ravissante dans l'absolu : la petite mère amena avec elle un chaton, un petit siamois d'un mois et demi, encore un peu chancelant sur ses petites pattes, plutôt maigre. Et elle repartit, laissant le chaton sur le balcon, qui se mit à miauler comme un perdu (ce qu'il était sans sa mère le pauvre choupinou).
Je n'eus qu'un seul réflexe : aller chercher le chaton et le prendre contre moi. Aussitôt il se calma. J'essayai de lui donner des croquettes humidifiées, et de l'eau à boire. Mais il était encore trop petit et ne capta rien. Alors, je le gardai contre moi, au chaud, assise que j'étais dans mon canapé, à regarder une série sur mon ordinateur. Lui s'endormit. Trop mignon.
Parfois je décrochais : pourquoi m'a-t-elle amené ce chaton, manque-t-elle de lait, n'en veut-elle plus ? Que faire ? Je ne peux pas le garder, ça c'est sûr... (encore que, si j'arrivais à convaincre mon chat...)
A l'heure de me coucher, la petite mère n'était pas revenue. Mon chat, lui, si. Et il n'appréciait pas le nouvel arrivant. Et puis la sagesse m'indiquait que la chatte reviendrait peut-être chercher son petit durant la nuit, alors, un peu émue par ce que je faisais, je remis le petit sur mon balcon.
Au matin suivant, il n'était plus là. J'espérai que la chatte l'avait repris avec elle.

Quelques jours plus tard, j'eus confirmation que le petit avait retrouvé sa mère.
Une voisine et amie, qui m'avait invitée chez elle, me parla de la chatte noire et de ses petits, qu'elle voyaient parfois de la fenêtre de son salon et me dit qu'il y en avait trois : un noir, un tigré et un blanc. Un blanc ? Ne serait-il pas plutôt couleur sable très clair avec le museau, les oreilles, le bout des pattes et la queue de couleur assez sombre mais assez indéfinissable ? Si me dit-elle, il n'est pas tout blanc. Cette information me rassura.
Et la vie reprit son cours.

Quelques temps plus tard, j'appris par la même amie que le petit "blanc" avait été retrouvé mort par une autre voisine près du parking souterrain. Je ne voulus pas en savoir plus.

Plus tard encore, elle me dit qu'elle ne voyait plus qu'un chaton avec la mère.

Et un soir d'octobre, soit environ quatre mois après la naissance des chatons, je vis arriver sur mon balcon la petite mère noire, suivie du chaton rescapé, le petit tigré, qui avait une toute petit queue, terminée en pinceau (sec). La mère ne devait plus avoir assez de lait, il était temps pour elle de sevrer son petit.

C'est ainsi que je fis connaissance avec ce qui s'avéra être une petite chatte, Mousse la sauvageonne.

Elle était très sauvage, n'ayant sûrement jamais vu des humains que de loin. Là, sur mon balcon, elle s'enfuit quand elle entendit ma voix. D'accord... Je vais chuchoter alors. Mais même ça l'effrayait. Et puis, petit à petit, sa mère et la faim aidant sûrement, elle resta sur la balcon quand j'ouvrais la porte-fenêtre de ma cuisine pour leur donner à manger, restant cependant à distance tant que je ne l'avais pas refermée.

L'automne était là.
Puis l'hiver vint.
La mère et sa petite continuaient à venir, parfois ensemble, parfois seules. La petite s'était enhardie : elle se tenait toujours à distance quand je lui donnais à manger mais n'était plus effrayée par ma voix. Il arrivait même que je sois sur mon balcon à m'occuper de mes plantes quand elle arrivait. Les premières fois, ça l'avait surprise, mais elle n'avait pas fui, s'installant à l'autre bout de ce mini-territoire, me regardant faire, prête à décamper au cas où. A l'évidence, il serait difficile de l'apprivoiser totalement.

Au printemps 2013, la petite sauvage (et robuste) était toujours là.

3 mars 2015

Bowie

Pour une fois, j'aimerais bien habiter à Paris.
Dans ma ville, on ne peut pas se plaindre d'un manque culturel, loin de là, mais il faut être une capitale pour recevoir une exposition de grande envergure.
Alors je ne verrai probablement pas cette exposition consacrée à David Bowie, un artiste* que j'ai beaucoup écouté, et je me contenterai de visionner ce diaporama de 20minutes.fr :

David Bowie se dévoile à la Philarmonie

Et tant que j'y suis, trois titres parmi tous ceux que j'aime :

David Bowie - Space Oddity, 1969 (Official Music Video 1972)

 

David Bowie - Rock n Roll Suicide (The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, 1972)

 

Et pour finir, une reprise de la magnifique "Amsterdam" de Brel, tout aussi magnifique chanté par Bowie :

David Bowie - Port Of Amsterdam (Rare, 1982)


* artiste : en principe je n'utilise pas ce mot pour parler d'un chanteur ou musicien, parce que je le trouve bien trop galvaudé par toutes ces émissions où on cherche la star, "l'artiste" de demain, qui ne durera, bien souvent que le temps de quelques chansons. Et franchement hein...
Par contre, oui, Bowie est un artiste au sens noble du terme.

18 octobre 2014

Histoire d'une famille chat, quatrième partie

Avril 2013.

La petite sauvageonne allait bientôt avoir dix mois. Elle était en âge de procréer et je m'attendais d'un jour à l'autre à la voir grossir, tout en espérant bêtement que ça n'arrive jamais. Je craignais de voir le quartier envahi de chatons aussi sauvages qu'elle. D'autant plus que "Maman" avait de nouveau un très gros ventre.

Mon chat adoré était mort subitement le 10 février, sans que je comprenne pourquoi (le véto non plus) car il n'était pas malade. J'avais beaucoup de mal à me remettre de cette perte. Il me manquait horriblement.

Le 11 avril, j'avais rendez-vous chez un médecin. Ma fille n'avait pas cours et avait invité son copain, B,  à venir quelques jours à la maison.
En rentrant de mon rendez-vous, B m'accueillit joyeusement par un "Regarde ce qu'il y a sur ton balcon !".
Et je vis, dans une jardinière sans plantes mais remplie au tiers de terreau : la petite chatte noire, sa sauvage de fille, et... deux minuscules chatons, un tout noir et un tout blanc. Si je m'attendais à ça ! Deux naissances sur mon balcon ! Une étape franchie qui augurait sûrement de difficultés inconnues.

La petite famille resta deux jours dans la jardinière, la mère se levant seulement pour aller manger quelques croquettes et boire de l'eau, retournant très vite auprès de ses petits. Il faut savoir que des chatons nouveaux nés, et jusque vers l'âge d'un mois, ne peuvent pas réguler seuls leur chaleur corporelle. Ils peuvent très vite mourir de froid.
La Sauvageonne, elle, ne restait pas tout le temps dans cette cabane de fortune, mais revenait retrouver sa mère régulièrement. Et comme sa mère, elle s'occupait des petits, faisant leur toilette, et les tenant au chaud.
Deux chatons.
Au moins, il n'y en avait pas trois ou quatre...

Au troisième jour, quand j'ouvris mes volets, la jardinière était vide. "Maman" avait dû trouver qu'il y avait beaucoup trop de passage dans l'allée devant chez moi et avait déménagé son petit monde.

Le 23 avril, c'était le soir, il faisait nuit depuis un moment quand j'entendis des cris de petit animal dehors. De chaton ai-je pensé.
Ça faisait deux jours que la petite mère n'était pas venue pour manger. Je craignais le pire pour elle. Mais en entendant les cris, j'ai pensé qu'elle ramenait ses petits dans la jardinière.
J'ai ouvert mes volets du salon et suis allée voir. La petite chatte noire n'était pas là, mais au pied de mon balcon, dans les graviers, il y avait une petite boule de poils clairs qui criait, et sa grande soeur la sauvageonne à côté.
Alors, j'ai caressé le tout petit chaton (douze jours seulement...) à travers les barreaux, pour essayer de le calmer. Sa soeur regardait, et toute crainte enfuie, s'approchait de ma main, l'air inquiet. J'ai attrapé le mini pour le mettre dans la jardinière. Pauvre petite bête... Il était tout sale. Et il devait avoir faim. Quand je me suis éloignée, sa soeur l'a rejoint et à commencer à le nettoyer.

De voir que la grande soeur m'avait apporté l'un des petits me toucha beaucoup. Sous ses dehors de sauvageonne, elle avait compris que je pouvais l'aider. Je pensai que malheureusement, si elle avait fait ça, c'est qu'il était arrivé malheur à "Maman".
Je ne revis jamais le chaton noir.

Evidemment, il n'était pas question que je regarde mourir un chaton, même si ça m'embêtait qu'il soit né.
Le lendemain matin, il était toujours dans la jardinière avec sa grande soeur, qui s'occupait de lui comme une mère, à la différence qu'elle ne pouvait pas le nourrir.
Je fis donc une visite chez le vétérinaire, qui m'envoya chez un de ses confrères pour me procurer ce lait en poudre que j'étais venue chercher. Petite balade dans la ville sur mon vélo, il faisait beau et chaud (ce qui n'était pas coutume en ce début de printemps), je m'en souviens comme si c'était hier.

De retour chez moi, je constatai que la grande était partie, le petit était tout seul dans sa jardinière. Tant mieux, ce sera plus facile de le nourrir.
Enfin, c'était vite dit. Le petit ne voulait pas de la tétine (la boite de lait contient un petit biberon et plusieurs tétines), impossible de lui faire garder dans sa petite gueule. Je fis plusieurs essais, infructueux. Entre temps, épuisé, il s'endormait dans ma main. Comme je ne pouvais pas rester tout le temps avec un chaton, aussi mignon soit-il, je le posais sur mon canapé et le couvrais d'un pull bien chaud, ne laissant dépasser que sa tête.
Désemparée (il fallait que je nourrisse ce chaton, absolument), je retournai voir le véto qui me perça correctement la tétine. Mais le chaton ne voulait toujours pas boire au biberon. Inquiétude.

Sa soeur revint une ou deux fois sur le balcon, elle avait l'air de chercher le petit. Mais comme elle ne pouvait pas faire mieux que moi, j'avais décidé de ne pas lui redonner.

En soirée, j'eus la bonne surprise de voir revenir la petite mère. Amaigrie, affamée.
Je la laissai manger et enfin, je lui présentai son petit. Elle le renifla, feula, et s'en alla.
Dépit : la mère ne voulait plus de son petit. On dit que si un chaton prend une autre odeur que celle de la mère, celle-ci n'en veut plus. Ma veine. Mais que pouvais-je faire d'autre ?

Alors, je préparai un nouveau biberon de lait, et essayai de nouveau de le donner au chaton. Il ne voulait toujours pas boire (mais quelle tête de mule !). Mais comme il cherchait le lait qui coulait sur ma main, je versai petit à petit le contenu du biberon dans le creux de ma main. Et là, ce fut la fête : enfin, le chaton se mit à boire, il tétait-lapait le bord de ma paume, bruyamment, goulûment. Et il bu ses 15 ml. Victoire. Un souci en moins. Bon, après (je m'étais renseignée sur internet), il fallait le faire roter, et lui masser le ventre pour qu'il fasse ses besoins. Le rot, pas de problèmes, mais le reste, je ne savais comment bien faire, le chaton s'agitait.

Vers 23h, nouveau repas pour le chaton, avec ma technique, qui marchait à merveille. Sauf que le chaton s'en mettait partout et que je devais le nettoyer après.
J'étais en train d'essayer de lui faire faire ses besoins (j'étais désespérée, je n'y arrivais pas) quand sa mère et sa soeur vinrent pour manger. J'attendis qu'elles aient fini et remontrai le petit à sa mère. Sa grande soeur le reconnut tout de suite et sautilla de joie (trop mignon). Sa mère le renifla mais ne le rejeta pas comme en soirée. Alors je posai le chaton par terre. Et le miracle que j'attendais s'accomplit : sa mère et sa soeur l'entourèrent, et sa mère,finalement, s'allongea pour le nourrir et le lécher. Ouf.

Comme la jardinière était salissante, je mis un vieux pull bien chaud dans un panier, que je sortis sur mon balcon. La mère et sa grande s'y installèrent rapidement, laissant le chaton par terre. Ben quoi ?!!! Le petit criait, sa mère sortait du panier pour aller avec lui, mais retournait vite dans le panier. Plusieurs fois de suite. Ça me stressait d'entendre ce tout petit chaton crier, et il commençait à être très tard. Alors, je fis ce que ces nouilles de chattes ne faisaient pas : je pris le chaton et le déposai dans le panier.

Le lendemain matin, il y était toujours avec sa mère. Re-ouf.

La veille, j'avais donné un nom à ce tout petit chat blotti contre moi : Dune, de la couleur de son poil (il est né blanc, mais à douze jours, il avait pris la couleur du sable clair : Siamois en perspective... avec un père désigné : L'Ennemi). En revanche, je n'avais pu déterminer si c'était un mâle ou une femelle.

Au matin du 26 avril, la mère et sa grande étaient dans le panier sur mon balcon mais le chaton avait disparu...
Les mâles traînaient toujours dans les parages (pourquoi cela aurait-il changé ? Pourquoi auraient-ils arrêté d'arroser mon balcon... ?) et je craignais que l'un d'eux ne s'en soit pris au petit...

23 novembre 2014

Certitude, étonnement et joie

Ce samedi, je suis allée passer la journée à la campagne, une campagne que je connais bien, celle de mon enfance. Mes racines, mon territoire originel.
J'ai hésité un peu à y aller : je comptais faire des courses (principalement des croquettes pour la soeur de mes chats, la Sauvageonne), et surtout passer à la pharmacie renouveler mes traitements. Dans la balance, il y avait des retrouvailles avec mon frère que je n'avais pas vu depuis début août, qui en plus a bien besoin de sa famille en ce moment... J'ai donc hésité un peu mais pas longtemps : les croquettes, je pourrai les acheter là-bas, la pharmacie peut attendre lundi dernière limite.

Restait tout de même un souci : mes chats seront-ils à la maison à l'heure de mon départ ?
Cela fait neuf ans que j'ai au moins un chat avec moi dans cet appartement et donc neuf ans que je m'inquiète de savoir si mon chat sera à l'abri au moment où je dois m'absenter pour une longue journée. Je sais bien qu'un chat peut se débrouiller seul pour une journée, surtout qu'ici dans le parc il y a des petites bêtes à chasser et manger (encore une hier soir...) mais c'est plus fort que moi, si mon, mes chat(s) ne sont pas à la maison quand je pars tôt le matin et rentre tard le soir, je ne suis pas tranquille, j'ai peur de les savoirs malheureux de trouver porte close ou pire, blessés (vécu par deux fois avec mon précédent chat, heureusement j'étais là, et pire encore : à quelques heures près, il mourrait dehors, dans le froid et la pluie...).

Cela dit, je souhaite qu'ils soient le plus libres possible : s'ils veulent sortir, ils sortent, s'ils veulent rentrer, ils rentrent. Mais si je dois partir pour toute la journée, j'essaie de faire en sorte qu'ils soient à la maison, sans garantie de succès évidemment.

C'est ainsi que tôt samedi matin, vers 5h30, ils ont demandé à sortir (bien poliment, lol, c'est le Grand qui s'y est collé, avec sa petite voix). Je leur ai ouvert la porte-fenêtre de la cuisine en leur rappelant que je partais pour la journée et que j'aimerais bien qu'ils soient à la maison à ce moment-là. Des fois ça marche.
Vu leurs habitudes, je m'attendais à ce que ma Siamoise soit sur le balcon à mon réveil, ou arrive peu de temps après et à ce que mon Grand passe la journée dehors, d'autant plus qu'il faisait doux.
Lorsque je me suis levée, pas de petite chatoune en vue. Une demie heure avant mon départ, elle n'était toujours pas là. Bizarrement, je n'étais pas vraiment inquiète, plutôt agacée, parce que dans ma tête, il était clair que mes deux chats passeraient la journée à la maison. Je veux dire, même si dans les faits, il était peu probable que mon chat revienne si tôt dans la journée, et même si ma Siamoise se faisait attendre et donc diminuait la probabilité, j'avais la certitude qu'ils seraient tous les deux à la maison à mon départ.
Je suis donc allée à la fenêtre de ma chambre pour les appeler en faisant le bruit de la souris. Quatre, cinq fois. Et tout à coup, j'ai vu un chat noir sortir des fourrés en bordure de parc, là où il a sa cachette préférée d'après ce que j'en sais. C'était le mien et il venait vers moi en miaulant de sa petite voix ! Chouette, je ne m'attendais pas à une telle surprise ! Je l'ai encouragé, il s'est mis à trottiner et hop, il a sauté sur l'appui de ma fenêtre, et un chat à la maison, un ! J'étais un peu déçue de ne pas voir ma Siamoise répondre à mon appel. Je prévoyais de la rappeler quelques minutes plus tard, j'étais quasiment prête à partir, donc quasiment que ça à faire. Mais là aussi, joyeuse surprise : ma Dune attendait sur le balcon (du côté opposé aux chambres), avec impatience (comme toujours).
Un peu étonnée mais aussi très contente de les voir répondre à mon appel, je les ai félicité (les chats adorent les compliments), leur ai donné à manger, mis de l'eau fraîche en bonne quantité, fait des caresses.
Peu avant mon départ, ils étaient tous les deux sur mon lit, le Grand la tête posée sur sa soeur.
Attendrie et tranquille, je suis partie.
Comme ils ne sont plus habitués à être enfermés aussi longtemps, j'ai juste espéré qu'il n'y ait pas de bêtise à mon retour, genre des plantes par terre, pots cassés, ou rideau de la cuisine et sa tringle par terre aussi (quand elle veut sortir, au lieu de se poster à la porte-fenêtre et de miauler, ma Siamoise s'étire avec les griffes accrochées dans le rideau, ce qui a déjà occasionné des dégâts sur la tringle - les rideaux ne craignent rien, visiblement).  Mais non, ils ont dû être sage comme des images ^^.

J'ai donc passé une bonne journée en famille à la campagne, hormis des soucis vertébraux chroniques qui s'accentuent en ce moment... J'avais emporté mon réflex, mais je ne l'ai pas sorti de sa sacoche, pas inspirée. Il est vrai que même si le temps était doux, les nuages de brume ne se sont pas levés de la journée.

12 octobre 2014

Coldplay, 'Til Kingdom Come, 2005

Ecouté cet après-midi, cette chanson, tellement belle :

'Til Kingdom Come - Coldplay (With lyrics)

Je n'écoute plus Coldplay (j'ai un ou deux CD, j'sais plus, c'est dire), qui a pourtant écrit des titres mémorables. Mais cette chanson est si parfaitement mélancolique, qu'elle est dans mes marque-pages, toujours à portée de clic.
C'est dans l'une de mes séries préférées (The Shield, trop fort) que je l'ai entendue pour la première fois. Je précise que je ne regarde pas la TV, et n'écoute que très rarement la radio, d'où mon retard.

26 février 2015

Liberté de la presse

Liberté, liberté d'expression, liberté de la presse, c'était les maîtres-mots après les attentats des 7, 8 et 9 janvier à Paris.
Politiques offusqués (je choisis sciemment ce mot) et déterminés à faire respecter ces droits fondamentaux en France.

Et pourtant...
Samedi 21 février, manifestation contre les violences policières à Nantes, en rappel des violences du 22 février 2014 (lors d'une grande manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes), et de celles survenues depuis, avec la mort d'un jeune homme en prime.
Les manifestants ne sont pas tous des anges, c'est un fait. La police réplique. Mais s'attaque parfois à ceux qui ne sont là que pour "couvrir" la manifestation : les journalistes.

Lundi 23, le Club de la presse Nantes Atlantique a publié un communiqué, déplorant des faits empêchant les journalistes de faire leur travail, faits violents parfois. L'article : Nantes : Le Club de la presse dénonce les agissements de la police lors de la manifestation

Certes, tout n'est pas blanc ou noir, d'un côté comme de l'autre. Mais il semblerait que la liberté de la presse ne soit pas toujours "un droit inaliénable"...

22 octobre 2014

Garry Winogrand au Jeu de Paume

L'ai-je dit ? J'aime la photographie, que je pratique depuis longtemps d'ailleurs.
Et donc, j'aime les photographes. Bizarrement, si je peux dire quels sont mes peintres préférés, je n'ai pas d'idée précise sur mes photographes préférés. Et je me demande bien pourquoi. Mais bon, ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est ce diaporama de 20minutes.fr, qui rend hommage au photographe et invite, en quelque sorte, à aller voir l'exposition au Jeu de Paume, ainsi qu'à retrouver certaines de ses photos dans quelques stations de métro.

Garry Winogrand au Jeu de Paume... et dans le métro

23 octobre 2014

Get Out Of My Life

Bug dans mon précédent message (qui contenait des vidéos You Tube...), je le publierai plus tard.

A la place, un autre titre, provenant d'un film, Swordfish (Opération Espadon), avec John Travolta (si j'ai un acteur préféré, c'est lui, bien que je n'aie pas vu tous les films où il a joué - Pulp Fiction, Opération Espadon, Le Déshonneur d'Elizabeth Campbell, Volte-face, plus La Fièvre du samedi soir et Blow out, quand il était tout jeune, donnent déjà un bon aperçu de son talent).
Bande son signée Paul Oakenfold, générique de fin aussi :

"Get Out Of My Life" by Paul Oakenfold, 1994

11 octobre 2014

Interlude artistique et altruiste

Sur 20minutes.fr, il y a régulièrement des diaporamas sur des sujets précis. Photos souvent de grande qualité. Légendes sous les photos qui n'expliquent pas toujours les photos présentées, c'est plutôt un article qui est illustré par des photos.
Ce n'est pas le cas ici.
Cet artiste, Sudarsan Pattnaick, est un homme bon et talentueux, à n'en pas douter.
Admirons.

Sudarsan Pattnaick met son grain de sable partout

 

PS : à noter que le diaporama "24 heures en image" est alimenté continuellement et donne, brièvement, des informations qu'on ne trouve que rarement ailleurs.

12 octobre 2014

E-mails inquiétants

Suite à mon annonce passée hier soir pour mon chaton, j'ai reçu ce jour trois e-mails.

Le premier d'un jeune homme intéressé par le chaton, qu'il trouve très beau (c'est vrai, il est beau). Je l'ai rencontré aujourd'hui (malgré l'urgence, je ne veux toujours pas donner mon P'tit T à n'importe qui). L'affaire n'est pas conclue, il y a quelques soucis qui pourraient reporter le don d'une quinzaine de jour. Mais le jeune homme a l'air sérieux, et il veut en faire cadeau à sa copine, avec qui il vit.

Les deux autres e-mail proviennent de personnes soucieuses de protéger les animaux donnés sur ce site où j'ai passé l'annonce. Même si ce n'est pas ce que j'attendais, c'est tout à leur honneur, vu ce que j'y ai appris. A vrai dire, je sais que tous les preneurs ne sont pas d'honnêtes personnes, amies des animaux. Mais je ne savais pas précisément ce qui pouvait les motiver.
Attention, c'est hard.
Certains "adoptent" un (et sûrement des) chatons pour nourrir leurs serpents. C'est peut-être une légende urbaine mais tellement plausible : ça ne coûte rien, et pas besoin de chasser les souris et autres mulots... Ou les revendent à des laboratoires. Mhhh ? Bon sang, c'est écoeurant. Ou tout aussi glauque, pour exciter leur chiens de combat... Je n'ai pas voulu demander de précisions, mais il est évident que dans les deux derniers cas, les chatons souffrent beaucoup.
Voilà pourquoi il faut faire stériliser ses chats (sauf évidemment si ce sont des chats de race, destinés à la reproduction, les chatons étant vendu à un tel prix que ça m'étonnerait qu'ils soient maltraités par la suite). J'en ai déjà parlé brièvement précédemment : franchement, quel intérêt à laisser sa chatte faire deux, trois portées de trois, quatre, cinq chatons (voire plus parfois) alors qu'on sait qu'on ne pourra pas les garder. Certes la stérilisation est définitive. Mais au moins la stérilisation limite les naissances. Il y a beaucoup trop de chatons et de chats dans les refuges, beaucoup ne trouveront jamais de maison. Et tous ces chats qui finissent dehors, ou entre les mains de personnes qui n'en méritent pas le nom...

Bon, je ne suis pas spécialiste, et je refuse de l'être tellement j'ai été dégoûtée par les discours qu'on m'a tenu ou que j'ai lu ici où là. Ces personnes, qui font un travail utile, souvent bénévolement, ont cependant un défaut majeur : à force de protéger les animaux, elles en oublient qu'elles s'adressent à des êtres humains, pour la plupart doués de sensibilité, et leur délivrent un laïus moralisant et culpabilisant (vécu). Ici, je parle juste de bon sens, et de prise de conscience. Mais il est vrai que quand on est pas confronté directement à un problème, on a souvent du mal à en comprendre (com-prendre) le fond. Ce fut mon cas pendant de nombreuses années. Je n'étais pas informée, je ne m'informais pas, j'avais un chat, ma vie était simple, sans souci de chats. Maintenant que j'ai été confrontée à la vie des chats sans famille et à la vie avec des chatons à donner, je me suis renseignée.
Accueillant aussi, sur mon balcon, malgré moi, au moins une fois par an un chat tombé de son balcon (ce que je ne sais pas au départ), j'ai aussi découvert les sites d'annonces pour les animaux trouvés ou perdus. Je pense qu'ils ne sont pas encore très connus, aussi, vous qui me lisez, pensez-y si vous perdez votre chat ou en trouvez un (on trouve facilement ces sites en cherchant "chat perdu" (ou trouvé) dans un moteur de recherche, et faites passer le mot. Plus les gens connaîtront ces sites, plus les chats (et chiens) perdus retrouveront leur maison.

Enfin, l'une des personnes qui m'a écrit aujourd'hui m'a donné quelques numéros de téléphone à bannir (huit premiers chiffres). Je ne les retranscris pas ici mais si quelqu'un est intéressé, contactez-moi via le formulaire de contact.

15 octobre 2014

De quoi rire, ou pas

En fin d'après-midi, j'ai peint un mur de mon couloir (un seul oui).
Je venais de remettre de la peinture dans mon bac, quand je me suis dit : tiens, puisque la Sauvageonne passe du balcon au salon puis à la cuisine et ainsi de suite (ça veut dire qu'elle a faim, sinon, elle reste rarement désormais), je vais remettre des croquettes dans la boîte (un bac à galce, plus facile à manipuler qu'un gros sac) et lui donner à manger. Je vais chercher le sac, neuf, le pose sur la table de la cuisine et là tout se passe très vite : le Titou, qui a suivi la manoeuvre, saute sur la table (ce qui est interdit et il le sait, mais il teste, comme un enfant) et sans doute n'y a-t-il pas assez de place car aussitôt, il saute par terre. Sauf que par terre, ce n'est pas comme d'habitude, bien dégagé, là il y a mon bac de peinture... Et vlan, le chaton saute dans le bac, en ressort à toute vitesse, je comprends ce qu'il vient de se passer, je vois le chaton affolé (de la peinture plein les pattes, sensation inconnue, beurk beurk beurk) déraper dans la cuisine, je n'ai qu'une idée en tête, l'attraper avant qu'il ne peigne tous mes sols et qu'il se sauve, et qu'il se lèche les pattes pour se nettoyer, ce n'est sans doute pas bon à ingérer de la peinture. Je me jette dessus, il m'échappe et là, in extremis avant qu'il ne franchisse le seuil de la cuisine, je l'attrape par la queue, je tire vivement et le prend sous le corps. Il se débat. Et me peint le T-shirt. Heureusement, j'ai échappé aux griffes, j'ai l'habitude d'attraper des chats depuis le temps. Vite, direction la salle de bain, dont je ferme soigneusement la porte. Je réfléchis vite : douche ou filet d'eau du lavabo ? Je regarde rapidement : seules les pattes de devant sont blanches de peinture. Le p'tit T se débat, toujours affolé. Je fais couler l'eau et comme il se débat trop, je l'attrape par la peau du cou (ça ne lui fait pas mal, d'ailleurs il ne dit rien), et lave une patte après l'autre, le reprend sous le corps et lui essuie les pattes tout en lui faisant des bisous. Et enfin, je relâche le petit fauve, qui court se "réfugier" sur un des tapis du salon, pour se nettoyer les pattes à sa manière.
Dans la cuisine, c'est le désastre : des éclaboussures de peinture sur le sol et sur les meubles, des traces de dérapages. Comme si j'avais besoin de ça, mais bon. J'ai nettoyé vite fait, en pestant contre le petit peintre, je peaufinerai demain.

Conclusion : Le p'tit Toti était très attiré par la peinture, voulait voir ce que je faisais et je le soupçonnais de vouloir en faire autant. C'est fait.
Il était aussi très attiré par l'eau, venant m'observer faire la vaisselle, essayant de mettre une patte dans l'eau. C'est fait aussi. ^^

18 octobre 2014

Attente

Une semaine que j'ai passé l'annonce pour le chaton.
Je n'ai eu qu'un intéressé, quasi immédiatement.
Il est actuellement en formation loin d'ici, jusqu'au moins le milieu de la semaine prochaine, et s'il veut toujours le chaton, ce que j'espère fortement, il ne viendra pas le prendre avant jeudi ou vendredi, peut-être même plus tard.
Bon sang, j'espère qu'il ne va pas me faire faux bond.
J'adore ce minou, charmant, très affectueux, mais un peu collant. Il a besoin d'attention, que je m'occupe de lui, il me suit partout, veut voir ce que je fais (et participer éventuellement...). Sa mésaventure de l'autre jour ne l'a pas traumatisé. Depuis, il est encore plus attiré par l'eau et ne manque jamais de venir me voir faire la vaisselle (en essayant toujours de mettre une patte dans l'eau) ou me laver les mains. Il me fait rire, mais j'ai vraiment hâte qu'il s'en aille, pour que mes chats retrouvent leur maison.

Mes chats.
C'est étrange, mais ma petite Siamoise et moi sommes vraiment sur la même longueur d'onde. Quand j'étais en colère en fin de semaine dernière, elle l'était aussi. Et en même temps que moi, elle s'est radoucie. Elle ne supporte toujours pas plus le Titou (alors que moi si, c'est notre différence), mais elle grogne moins, moins longtemps, et a l'air décidée à refaire sa place ici. Il faut dire que le temps pluvieux l'incite à venir se réfugier dans un lieu confortable et sec. La nuit passée, elle est, enfin, restée quelques heures ici, dans la cuisine (son choix, elle n'a pas l'air d'être prête à revenir dormir avec moi). J'avais enfermé le chaton dans le salon, et mon chat, lui, dormait de tout son long sur le lit de ma fille. Auparavant, elle est venue sur moi, se faire câliner longuement, ce qui n'était pas arrivé depuis au moins trois mois. Autant dire que nous étions heureuses, elle et moi ^^
Cependant, je ne crie pas victoire, elle est encore très, trop souvent dehors...
Quant à mon Grand, chat nonchalant, il alterne les journées dedans avec les journées dehors, sans que je puisse bien comprendre quelle est sa motivation. Quand il est là, il adore que je le caresse, c'est un chat très affectueux. Mais c'est un peu encombrant, lol, un grand comme ça.
En ce moment, tous les soirs j'ai droit à un cadeau : quand il pleut, c'est un ver de terre qu'il rapporte en travers de sa gueule et qu'il dépose dans son assiette (moui, c'est gentil mon chat, mais c'est gluant...), quand il fait sec, c'est un petit mulot, vivant (bon sang, je déteste ça) qu'il finit par manger... Je déteste ça mais c'est impossible d'empêcher un chat de chasser.

Le p'tit T va me manquer quand il sera parti, mais j'ai quand même hâte, j'ai envie de revoir mes chats à la maison plus souvent, et qu'eux retrouvent leur territoire intérieur.

8 novembre 2014

Le mois de la photo au 104

Nouveau diaporama photo de 20minutes.fr, sur la photo encore.
Le mois de la photo au 104

Critiques à la journaliste responsable du diaporama (on ne peut pas commenter, je trouve ça bien dommage) :
104 ou Centquatre ? Personnellement, ça m'embête, c'est l'un ou l'autre.
Tout le monde n'habite pas Paris, si ? Donner l'adresse complète (avec la ville donc) est la moindre des choses pour présenter une exposition, non ? Mais bon, on sait bien que Paris est le centre du monde.
Sous la photo 8, je ne comprends pas la dernière phrase : soit il y a deux fautes, au moins, (et pour une journaliste, c'est bien triste), soit il manque des mots, enfin bref, tout le monde est trop pressé dirait-on, pas le temps de se relire.

22 avril 2015

Les 25 ans de Hubble en 25 photos

Si vous avez bien suivi, j'aime beaucoup l'astro-photographie (que je ne pratique pas) et donc forcément, j'aime les photos de l'univers prises par Hubble, le téléscope spatial qui fêtera ses vingt-cinq ans vendredi.
Hubble... Comme une sorte de rêve... Des prises de vue inimaginables et tellement magnifiques... L'intimité de l'Univers dévoilée... Une perspective affolante...
Nous ne sommes que des poussières microscopiques, lol.

Le diaporama, sur 20minutes.fr

27 novembre 2014

C** de vélo

Mon vélo est mon seul moyen de locomotion, en dehors de mes jambes bien sûr, et des transports en commun quand je dois aller "loin".
Depuis le début de la semaine, j'ai dû m'en priver pour cause d'une cervicalgie bien douloureuse. Déplacements à pied, donc. Sauf que j'ai aussi une lombalgie (cruralgie à bascule en fait). Comme je peux quand même marcher, je marche même si c'est difficile et douloureux. Bon.
Aujourd'hui, comme mes cervicales vont mieux, je me dis "chouette, à moi le vélo !". Je peine aussi à pédaler mais j'en bave moins longtemps qu'à pied puisque je vais plus vite. Et surtout, si je dois faire des courses, je rapporte plus de choses puisque je peux en mettre sur le porte-bagages.

J'avais des courses à faire (toujours ces fichues croquettes pour la Sauvageonne : j'en avais acheté ce week-end mais n'en ai rapporté qu'une petite partie avec moi parce que j'étais par ailleurs bien chargée, et endolorie, et devait me taper la côte pour rentrer chez moi avec mon vélo). Alors j'étais bien contente d'avoir moins mal dans la nuque.
Je me contente de peu, oui.

Je n'ai pas été contente bien longtemps : à peine montée sur mon vélo que le voilà qui déraille. Je redescend chez moi, retire mon attirail anti-froid/anti-vent, remets la chaîne en place, me lave les mains deux fois, me rhabille et... rebelote (j'avoue, je préfère jouer à la belote). Je redescends. Etc. Je remonte sur mon vélo et... Mais bon sang qu'est-ce qu'il a ce fichu vélo ???
Retour chez moi. Les doigts dans la graisse noire, encore. Puis, prudente, je me débrouille pour appuyer sur la pédale avec la main, pour voir. Mon dos, mouais. Et ça déraille encore.
Dépitée, dégoûtée, presque désespérée, je renonce. Me fais un café, une clope. Pour prendre des forces : il faut que j'y aille à pied et ça va être dur. Et j'avais plein de courses à faire, tant pis, je ne prendrai que les croquettes, un sac de 1,5 kg quand on a mal au dos, ça pèse (dire qu'il y a encore dix ans, je portais 15 kg sans broncher), plus d'autre bricoles, au total je suis revenue avec 3 kg. Bien contente d'arriver et de me poser.

Dans quelques minutes, je vais retourner mon vélo, pour faire ça dans les règles, et remettre la chaîne en place pour la quatrième fois de la journée. J'espère que ça va marcher, sinon ça voudra dire que ce vélo me fait encore une des siennes.

"Ce" vélo.
Je l'ai acheté d'occasion début juin parce qu'on venait de me voler le mien, bon vélo sur lequel j'ai roulé pendant dix-sept ans sans problème quasiment. Une seule crevaison. Jamais de déraillement. Juste un problème de réglage du frein arrière qui m'a obligée à freiner du frein avant pendant plusieurs années (je ne sais pas réparer et ne voulait embêter personne). Je suis devenue maître dans l'art du frein avant, sans rire. Mon vélo était beau, je l'aimais et j'ai maudit (maudit toujours) le connard qui me l'a volé. La Police s'en fout.
J'ai donc acheté ce vélo, à peu près le même modèle que l'ancien, plus récent. Dès le début, je l'ai moins aimé : sa couleur, les poignées plus épaisses et encrassées, la sonnette mal placée, le porte-bagages moins pratique, des bruits bizarres. Seul point positif : la même maniabilité que l'ancien.
Je me suis habituée. Je l'appelle mon vélo. Mais, j'ai déjà eu une crevaison et depuis, mon frein arrière est déréglé, j'ai dû bidouiller pour que l'un des patins ne touche plus la roue. Et j'ai déjà eu un déraillement cet été, réglé rapidement celui-là.
Je trouve que ça fait beaucoup.

En février ou mars si tout va bien (financièrement j'entends), je l'emmènerai dans un atelier de réparation pour une grosse révision et des réglages.
On pourrait m'objecter que la mécanique vélo ça s'apprend. Je sais. Et ça fait longtemps qu'on me le dit. Mais moi je déteste mettre les mains dans la graisse et la saleté du vélo, et en plus ça ne m'intéresse pas. Les seuls trucs que je fais c'est le nettoyer quand il est sale et huiler la chaîne régulièrement. On peut me demander ce qu'on veut en couture (par exemple, pour prendre un autre domaine où les compétences sont rarement innées), je sais faire. Mais la mécanique, non, c'est trop crade.
Là.

Maintenant, je vais aller me coller de la graisse toute noire sur les doigts. Chouette !

13 février 2015

Chouette, la pluie !

Fini le vent froid, énervant, qui siffle dans les aérations des fenêtres, les températures glaciales (enfin, toute proportion gardée), les gelées.

Après une courte transition, hier, où le vent a tourné au sud et les températures se sont adoucies, revoilà la pluie, le vent d'ouest et ses fortes rafales, le ciel gris et bas.
Ça ne me dérange pas en soi. Je suis née dans cette région de l'ouest de la France, le climat océanique est prédominant ici.
Je dirais même que j'aime bien marcher sous la pluie et dans le vent, comme ce matin, où, prévoyante, je n'avais pas pris mon vélo pour sortir, pas envie de lutter contre le vent.
Cela dit, il m'a quand même fallu lutter, avec mon parapluie, qui a quand même réussi à se retourner une fois.

En revanche, il y a une chose que je déteste : c'est me faire arroser par une voiture dont le conducteur s'en fout, lui ou elle est bien à l'abri.
Ma rue, longue, est pleine de trous et de bosses. Et devinez où se trouvent, en majorité, les trous ? Près du trottoir (oui, il n'y en a qu'un). Et devinez ce que deviennent les trous quand il pleut beaucoup ? Facile, des flaques. Suffisamment grandes pour qu'une voiture passant dedans vous éclabousse méchamment.
Et on dirait que ce matin, spécialement, je me trouvais près d'un trou à chaque fois qu'une voiture passait.
J'ai bien essayer d'esquiver, mais peine perdue.

Je ne vais pas conjecturer sur le fait que les conducteurs prennent à malin plaisir à arroser les passants.
Mais je pourrais.

20 septembre 2014

Petite présentation rapide

Je m'appelle CalmingTheSnake, j'ai un certain nombre d'années derrière moi, mais pas tant que ça.
Une grande fille de vingt ans que j'adore mais dont je parlerai sans doute peu ici. Une famille. Pas de mari.
Deux chats + un en pension provisoire qui dure + une mi-sauvage que je nourris et qui vit dehors (en principe). Ils sont tous de la même famille, longue histoire dont je parlerai sans doute, j'aime les chats.
Une loggia pleine de plantes et d'insectes (ben oui, je fais de petits élevages involontaires).
Un ordinateur (un ampli, des enceintes), quelques appareils photo et un vélo VTC (avec des pneus de VTT mais bon).
J'habite en ville, dans un grand parc (mais oui c'est vrai !). Je viens de refaire les peintures du salon et de la cuisine et enfin je peux dire : j'aime mon appartement (c'est pas trop tôt).
En dehors de la musique et de la photo, j'aime la nature, les arts graphiques, lire et écrire, des séries, l'architecture, l'astrophotographie, les cartes, plans, planches, l'humour absurde.
Je suis plutôt curieuse d'esprit, j'aime comprendre et connaître les choses.
Enfin bref.

17 novembre 2014

Histoire en pause

Le fait est que je flanche sur la suite de "l'histoire d'une famille chat" (neuvième partie). Pour deux raisons.
La première, c'est que c'est une partie mouvementée, et difficile à raconter vers la fin (à moins que ça ne fasse une dixième partie, je ne sais pas encore, j'écris toujours au feeling).
La deuxième, c'est que je veux l'illustrer par des photos, mais j'en ai beaucoup, il me faut choisir, puis passer le tout dans mon logiciel de traitement pour au moins en diminuer la taille (sinon, les photos mettraient trois plombes à charger à la lecture du blog, c'est agaçant au possible je trouve) et les signer.
Alors je repousse.

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